Nicolas Sarkozy déclare que la réforme du collège est "désastreuse" et estime que la France est "déjà dans l'après-Hollande"

Nicolas Sarkozy s'est rendu lundi soir à une réunion publique en Seine-Saint-Denis aux Pavillons-sous-Bois pour lancer sa campagne en faveur de la refondation de l'UMP  Dans une vingtaine de jours, les adhérents du parti vont en effet se prononcer sur le changement de nom de l’UMP (Les Républicains) et sur les nouvaeux status du parti.

"Le 30 mai, j’ai besoin que vous soyez là, innombrables, enthousiastes, pour montrer à tous ceux qui ont renoncé à défendre les valeurs de la République que les républicains sont là, qu’ils sont forts", a-t-il déclaré.

L'ancien chef de l'Etat a profité de cette réunion pour égratigner longuement François Hollande. "Au fond, nous sommes déjà dans l'après-lui ; même au Parti socialiste ils ne croient plus en Hollande".  Le président de l'UMP s'est également montré offensif au sujet de la réforme du collège. Cette dernière, défendu par la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, provoque de vives remous dans les rangs de l'opposition .

C'est une "attaque profonde, désastreuse et peut-être irréversible de notre éducation nationale", a-t-il fustigé. "L’excellence républicaine consiste à mener chaque élève au plus haut de ses capacités. Avec cette réforme, l’objectif est que nos enfants ne s’ennuient pas. Où est l’effort ? Où est la contrainte ? Où est la règle ? Où est l’apprentissage ?".

Le président de l'UMP a tenu a apporter son soutien à Valérie Pécresse, candidate UMP aux élections régionales en Ile-de-France, qui devra faire face à Claude Bartolone. Il n'a en revanche pas dit un mot sur les différentes affaires judiciaires le concernant.