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Nicolas Sarkozy: "Faut-il ou non remettre en cause le droit du sol ?"
©Reuters

2007, le retour

Le président du parti Les Républicains a affirmé ce samedi devant les nouveaux adhérents du mouvement qu'ils seront interrogés "sur tous les sujets", notamment sur la proposition du député UMP Eric Ciotti de limiter le droit du sol aux ressortissants de l'Union européenne.

Nicolas Sarkozy a inauguré la première réunion des nouveaux adhérents au parti en leur donnant un objectif ambitieux : "terminer l'année autour de 300.000 adhérents". Il y a pour cela annoncé "une grande compagne à la rentrée", car le chiffre actuel de "1000 par jour" n'est "pas suffisant pour atteindre cet objectif".

Alors que l'application "Direct Citoyen" mise en ligne afin de créer un lien entre les militants et le parti a été téléchargée plus de 20.000 fois, il a réaffirmé l'importance de la méthode interactive, grâce à laquelle les adhérents seront associés aux choix du mouvement. "On va vous interroger sur tous les sujets", a-t-il assuré, même la proposition d'Eric Ciotti de limiter le droit du sol aux ressortissants de l'Union européenne. "Faut-il ou non remettre en cause le droit du sol ? (...) Tous ces sujets feront l'objet d'un débat et d'un vote", a-t-il promis.

Il a d'ailleurs fait l'éloge de la démocratie participative en citant le référendum irlandais sur le mariage homosexuel : "chaque fois qu'on donne la parole au peuple il répond avec le sens des responsabilités ! (...) Il s'agit d'un éloge de la méthode, je pense qu'on ne doit pas avoir peur de poser la question au peuple".

Le débat durera au moins jusqu'au début de l'année prochaine chez les Républicains. "Nous ne sommes pas dans le temps du projet. (...)Si on proposait un projet maintenant, personne ne nous croirait tant la défiance est grande."

Lu dans Le Figaro

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