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Manuel Valls annonce des moyens, humains et matériels, "comme cela n'a jamais été fait" pour la police et la gendarmerie
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Réplique

Les engagements budgétaires européens de la France seront "forcément dépassés" a déclaré ce mardi le Premier ministre, invité de la matinale de France Inter.

"Nous avons un ennemi, c'est le terrorisme, et nous devons le combattre partout avec les armes de la République (...) Tous les moyens qui sont conformes au droit et qui sont efficaces nous devons les utiliser", a déclaré Manuel Valls, invité sur France Inter ce mardi matin. "Nous avons un ennemi intérieur. L'islamisme est une pathologie de l'islam. C'est une bataille culturelle et idéologique" lance le Premier ministre.

"Il y a peut-être en France et en Belgique des complices à cette tuerie" dit Valls. "Nous devons donner tous les moyens aux policiers et aux gendarmes en terme de véhicules, d'armes adaptées aux défis d'aujourd'hui et de créations de postes. (...) Il y a peut-être en France et en Belgique des complices à cette tuerie. Nous devons nous concentrer sur l'enquête" a indiqué le Premier ministre sur France Inter. Manuel Valls promet des moyens "comme jamais cela n'a été fait" pour la police et la gendarmerie. "En deux ans, 10.000 postes créés dans la police et la gendarmerie" annonce le chef du gouvernement.

Amené à répondre sur les engagements budgétaires de la France seraient tenus, Manuel Valls a répondu : "Ils seront forcément dépassés puisque ces moyens que nous allons mettre en service des forces de sécurité ne se feront pas au détriment des autres budgets".

"Nous devons l'assumer et l'Europe doit le comprendre, il est temps aussi que l'Union européenne, que la Commission comprenne aujourd'hui que c'est un combat qui concerne la France mais qui concerne aussi l'Europe", a-t-il ajouté. Le projet de budget pour 2016 prévoit une réduction du déficit public à 3,3% du PIB fin 2016, après 3,8% fin 2015. Une source au ministère des Finances a déclaré lundi après les annonces de François Hollande que le coût des nouvelles mesures s'élèverait à plusieurs centaines de millions d'euros.

"C'est un coût supplémentaire par rapport à ce qui était prévu", avait-on déclaré, mais "ça reste compatible avec les engagements européens". François Hollande a annoncé la création de 5.000 emplois en deux ans dans la police et la gendarmerie, 2.500 dans la pénitentiaire et les services juridiques, et un millier dans les douanes pour contrôler les frontières. Il a annoncé en outre l'interruption de toute nouvelle réduction des effectifs de la Défense jusqu'en 2019. 

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