Malgré leur sous-équipement et leur sous-armement des policiers de la BAC de nuit sont entrés les premiers dans le Bataclan longtemps avant l'assaut final<!-- --> | Atlantico.fr
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©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Courage oublié

Sous-équipés en matériel de protection et sous-armés une quinzaine de policiers de la BAC75N (la BAC de nuit) sont intervenus dans le Bataclan en risquant leur vie pour évacuer des blessés sans savoir où se trouvaient les terroristes longtemps avant l'assaut final qui a eu lieu après minuit, alors que l'attaque a commencé avant 22 h, heure à laquelle un commissaire de la BAC a abttu un des terroristes, raconte Le Monde.

Leur rôle a été oublié. Aucun d’eux ne sera convié à la cérémonie d’hommage aux victimes, dans la cour des Invalides, le 27 novembre 2015, où membres de la BRI, sapeurs-pompiers et militaires se tiennent au garde à vous sous le crachin tandis qu’une voix égrène les noms des 130 morts. « C’était comme si nous n’avions rien fait, comme si nous n’existions pas », regrette un ancien du service cité par Le Monde.

Interrogé par le maire d'Evry, qui lui exprime "incompréhension des agents [de la BAC75N], qui se sentent lésés, à tout le moins insuffisamment reconnus pour les risques pris et le professionnalisme dont ils semblent avoir fait preuve." Manuel Vals, alors premier ministre lui répond trois semaines plus tard, pour convenir que la BAC75N a bien « été la première à intervenir à l’intérieur du Bataclan lors de la prise d’otages du 13-Novembre » et annoncer qu’il a transmis le dossier à Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur, afin « que tous ces personnels soient assurés de la gratitude et de la reconnaissance qu’ils méritent de la part de l’Etat »« Depuis, rien. Ou si peu », dit un agent de la BAC de nuit.

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