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Loi Travail : "à l'arrivée, la montagne accouchera d'une souris" affirme Nicolas Sarkozy
©Reuters

Méfiants

Le patron de l’opposition a donné une interview au Parisien, ce mercredi. L’occasion de tirer à boulets rouges sur le gouvernement.

Nicolas Sarkozy est sorti de son silence. Deux semaines après sa mise en examen pour financement illégal de sa présidentielle de 2012, l’ex-chef d’Etat a accordé une interview au Parisien. ‘’Je suis sorti serein de ces douze heures d’audition. J’ai pu répondre à toutes les questions du juge Tournaire" explique-t-il soulignant qu’il avait ‘’apporté des réponses précises aux questions qui m'ont été posé, ce qui m'a permis de convaincre que je n'étais pour rien dans cette affaire Bygmalion. Je n'ai d’ailleurs été mis en examen que pour un délit formel, celui du « dépassement » du plafond des dépenses de mon compte de campagne.’’

Mais Nicolas Sarkozy est avant tout venu pour en découdre avec le gouvernement, chahuté lors du Salon de l’Agriculture. ‘’Je n'ai jamais senti une telle colère dans le pays’’ lâche-t-il. ‘’Voilà le résultat des mensonges de la campagne de François Hollande. Il n'y a pas une seule catégorie de Français qui ne sente pas trahie ! Chaque semaine nous apporte une illustration de ces tergiversations et de ces reniements.’’ L’attaque vise principalement la loi Travail, annoncée puis reportée, sous la pression populaire et de beaucoup d’élus de gauche. ‘’Les uns disent rouge, les autres disent blanc, le président ne dit rien et commande rapport sur rapport pour accompagner le report. A l'arrivée, la montagne accouchera, comme toujours, d'une souris,’’ juge Nicolas Sarkozy.

Quand à savoir s’il votera ce texte, à l’instar de plusieurs élus de droite, l’ex-chef d’Etat préfère botter en touche. "Attendons le texte définitif avant de prendre position", affirme-t-il. "En regardant Manuel Valls et Emmanuel Macron, combien de temps ils vont tenir en faisant le contraire de ce qu'ils annoncent !’’ Et de conclure, serein : "Heureusement, l'alternance aura lieu dans un an !"

Lu sur Le Parisien

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