Les premiers migrants sont arrivés en France, en bus, pour soulager l'Allemagne<!-- --> | Atlantico.fr
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Des bus ont quitté l'Allemagne pour la France, mardi soir.
Des bus ont quitté l'Allemagne pour la France, mardi soir.
©Reuters Pictures

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Environ 200 réfugiés ont quitté Munich mardi soir vers 23 heures dans trois bus, direction Paris. Ce sont les premiers des 24.000 que la France s'est engagée à accueillir.

C'est le début d'une nouvelle vie, en France. Trois bus, en provenance à Munich en Allemagne, sont arrivés à Paris. Un millier de demandeurs d'asile devraient être accueillis dans les prochains jours en région parisienne. Un premier contingent de 200 réfugiés sont attendus dès mercredi sur le sol français. Cette opération, sorte de répétition générale de ce qui va se mettre en place dans le cadre européen a pour but affiché de soulager l'Allemagne qui fait face à un afflux de migrants sans précédents. Au final, les pays de l'Union vont mettre en place l'accueil de 24.000 personnes dans le deux prochaines années, 

Lire aussi : Crise des migrants : Angela Merkel et François Hollande dans sa roue viennent-ils de sauver ou de tuer l’Europe ?

"Nous proposons à un certain nombre d'entre eux de venir en France au titre de l'asile, en procédant évidemment à une vérification de la nationalité, car l'opération concerne uniquement des Syriens, des Irakiens et des Érythréens", explique à l'AFP Pascal Brice, le directeur général de l'Ofpra, l'office français des réfugiés et apatrides. "Lorsqu'ils sont intéressés, on les enregistre pour qu'ils puissent partir dès ce soir dans des bus vers des centres d'hébergement en France."

Selon France Info, qui a recueillie des témoignages, deux nationalités seulement sont représentées : des Irakiens et Syriens sont donc arrivés en France, comme Ahmed : "Ca n’était pas dans mes projets de partir en France. Mais quand j’ai entendu à la sono l’annonce du comité français, j’y suis allé. Ils m’ont demandé ma nationalité, si j’avais des papiers. On a eu un entretien. Et ils ont dit ok. C’est une fin heureuse. En plus le jour de mon anniversaire ! La prochaine étape, ce sera d’avoir des papiers, un  logement et de m’insérer dans la société. Le comité m’a bien dit que le gouvernement n’avait pas à me fournir un emploi. Mais j'espère bien en trouver un".

La France n'est pas forcément une priorité pour ces migrants. Les Syriens et les Irakiens se dirigent majoritairement vers l'Allemagne, où une importante diaspora est présente et où le chômage est faible, ou encore vers la Suède, traditionnellement ouverte aux réfugiés. Quant aux Érythréens, ils cherchent davantage à rallier la Grande-Bretagne, notamment pour des raisons linguistiques. "Notre travail est de les amener à envisager un parcours d'asile en France", explique encore Pascal Brice. "Pour cela, nous leur montrons qu'il y a une volonté de les accueillir en France, et qu'en Allemagne ils risquent d'être noyés dans la masse."

Ces réfugiés, essentiellement des hommes, mais également des familles, précise le directeur de l'Ofpra, appartiennent plutôt aux classes moyennes. "Ils ont un niveau de formation plutôt élevé et s'inquiètent de l'avenir de leurs enfants et posent des questions sur la manière dont ils seront accueillis, hébergés, leur statut légal, la scolarisation ou l'université."

Lu sur Le Figaro

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