Le trafic aérien mondial retrouverait son niveau de 2019 entre 2024 et 2027 selon le PDG des aéroports de Paris<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Augustin de Romanet
Augustin de Romanet
©Capture d'écran France Info

Coronavirus

Cette lente reprise risque d'entrainer des faillites de compagnies

"En ce qui concerne le niveau du trafic aérien, on estime que le niveau de 2019 pourrait être rejoint entre 2024 et 2027", a déclaré mardi matin sur France Info, Augustin de Romanet, PDG du groupe ADP, gestionnaire de 27 aéroports dans le monde, dont les aéroports de Paris.

En juillet 2020, le PDG indiquait déjà : "C'est la première fois depuis 50 ans que le trafic aérien connaît un à-coup aussi brutal".

Le trafic actuel représenterait 15% du trafic aérien d'avant la crise du coronavirus.

Parmi les raisons, selon Augustin de Romanet, il y a le fait qu'il y a "un certain nombre de pays dans lesquels il ne sera plus possible d'aller simplement, sauf à faire des quarantaines. Personne ne sait aujourd'hui quelles sont les requêtes sanitaires pour aller dans tel ou tel pays d'Asie"

Selon Augustin de Romanet, le tourisme d'affaires sera touché plus durablement. Les voyages professionnels ne sont plus à la mode selon lui : "Le code de bonne éducation a changé. Il y a encore deux ans, il était mal élevé de ne pas aller à l'autre bout de la planète pour voir le partenaire avec lequel vous signez un contrat. Aujourd'hui, il est mal élevé d'aller émettre du CO2 pour une réunion qui va durer deux heures".

Il y a donc des risques de faillites des compagnies qui sont les plus fragiles financièrement, notamment beaucoup de compagnies moyennes.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !