Le cerveau présumé des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud, s'est déjà déplacé en Europe par le passé avec une inquiétante liberté <!-- --> | Atlantico.fr
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L'individu pourrait actuellement se trouver dans l'hexagone et s'y déplacer en toute liberté.
L'individu pourrait actuellement se trouver dans l'hexagone et s'y déplacer en toute liberté.
©Capture d'écran du site Standaard

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Malgré des soupçons, Abdelhamid Abaaoud a pu se rendre en Belgique en janvier 2015 pour élaborer un projet d'attentat, en narguant les autorités.

Ce mercredi à l'aube, le Raid et la BRI ont pris d'assaut un appartement situé rue du Corbillon à Saint-Denis, afin d'interpeller Abdelhamid Abaaoud, le djihadiste belge de 28 ans présenté comme le cerveau des attentats qui ont frappé Paris le vendredi 13 novembre. 

Après s'être rendu en Syrie pour intégrer les rangs de l'Etat islamique au début de l'année 2013, l'homme se serait déplacé à travers l'Europe sans être inquiété. Selon les enquêteurs, qui ont collecté des témoignages et des renseignements grâce à des téléphones, l'individu pourrait actuellement se trouver dans l'hexagone et s'y déplacer en toute liberté.  

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Comme le note l'hebdomadaire l'Express, des sources proches de l'enquête assuraient s'intéresser particulièrement au cas de cet homme, surnommé "Abou Omar Soussi" par les combattants de l'Etat islamique. Selon le journal Le Monde, il serait impliqué dans l'attentat raté contre une église de Villejuif le 19 avril, dans celui déjoué contre une salle de concert le 11 août, et aussi dans l'attaque du Thalys du 21 août. En Syrie, il aurait aussi fréquenté Mehdi Nemmouche, le tueur du musée juif de Bruxelles. 

Malgré ces soupçons, Abdelhamid Abaaoud a pu se rendre en Belgique en janvier 2015 pour élaborer un projet d'attentat, en narguant les autorités. Dans un entretien donné au magazine de l'Etat islamique, Dabiq, il affirmait se trouver en Belgique le jour du démantèlement d'une cellule terroriste à Verviers, avant de retourner en Syrie sans difficultés, et ce malgré un contrôle de police. 

Le journal Le Monde, qui se base sur une autre source judiciaire, évoque plusieurs trajets effectués ces dernières années entre la Belgique et la Syrie. Il aurait regagné la Belgique fin 2013 en transitant par la Grèce, où son téléphone aurait aussi été localisé. 

Lu sur L'Express

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