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La SNCF veut concurrencer les marchés du low cost et du covoiturage
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Le plan "excellence 2020" prévoit également d'améliorer la gamme des services que propose le groupe.

La SNCF prépare son avenir. Selon Les Echos, Guillaume Pépy vient de présenter le plan "excellence 2020" aux quelque 5 000 managers du groupe, afin de présenter les prochains chevaux de bataille de la SNCF. L'objectif est clair : il faut à l'avenir concilier transport de masse et voyage personnalisé.

Pour ce faire, la SNCF va devoir rivaliser sur le terrain des petits prix.  "Le low cost aérien dépasse 50 % du marché aérien. Il percute Air France d'abord, notre concurrent. Mais qui peut croire qu'il épargne le TGV ? (…) Faire face, c'est admettre que nous sommes encore perçus comme trop chers", estime le patron du groupe ferroviaire. La SNCF veut proposer davantage de petits prix à ses utilisateurs : "Le marché des premiers prix représente de 12 à 13% des billets aujourd'hui: nous allons doubler cette offre d'ici quatre - cinq ans, et il y aura de nouveaux produits à petits prix".

Selon le quotidien économique, Guillaume Pépy veut également améliorer la qualité de ses services. La SNCF veut "généraliser le porte-à-porte", en proposant des solutions pour prendre en charge ses clients de leur domicile à leur destination. Afin d'éviter que "Google ou d'autres ne fasse ce magnifique ce projet" à sa place, le président de la SNCF a déjà engagé son entreprise dans cette voie avec un service de navette à domicile lancé en 2012. Plus récemment encore, le groupe a ajouté le covoiturage au panel de services qu'il propose, en investissant dans la maison mère de 123envoiture.com. Guillaume Pépy voit en ces services de covoiturage un véritable concurrent.

Mais ces projets ne sont rien s'ils ne satisfont pas les usagers. "Nous voulons, en sept ans, avoir hissé le niveau de satisfaction clients des trains du quotidien à celui du TGV", a assuré Guillaume Pépy, précisant que l'Ile-de-France était "une priorité nationale".

Lu sur Le Figaro

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