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Guérini s'accroche
et refuse de démissionner
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Tenace

Mis en examen pour trafic d'influence, il pose des conditions draconiennes à sa démission de la présidence du Conseil général des Bouches-du-Rhône.

[Mise à jour le 3 novembre à 19h25]

Jean-Noël Guérini refuse de démissionner de la présidence du Conseil général des Bouches-du-Rhône et il le répète. Continuant dans sa stratégie, il y a posé jeudi des conditions qui ne seront probablement jamais remplies. "Je pourrai envisager de démissionner lorsque tous les élus du PS condamnés définitivement, et ils sont nombreux malheureusement, auront également démissionné de toutes leurs fonctions exécutives. Cette règle doit être également appliquée à tous les élus socialistes mis en examen", a-t-il affirmé à une dizaine de conseillers généraux socialistes.

Le sénateur des Bouches-du-Rhône, âgé de 60 ans, mis en examen le 8 septembre pour prise illégale d'intérêt, trafic d'influence et association de malfaiteurs dans une affaire de marchés publics, est à nouveau à la tête du département depuis une semaine. Mais le Bureau national du PS a exigé mercredi soir qu'il quitte la présidence du Conseil général des Bouches-du-Rhône, signe évident de sa mise en retrait du parti.

A six mois de la présidentielle, le PS cherche à s'enlever cette belle épine du pied. Première réponse lapidaire de l'intéressé : "Je resterai en fonction et j'accomplirai mon mandat jusqu'au bout." Jean-Noël Guérini a de nouveau clamé son innocence : "Je suis innocent, je n'ai jamais été entendu par le Parti socialiste et je ne comprends pas pourquoi je démissionnerai."

Le bureau national (BN) du PS à Paris avait auparavant déjà demandé sa mise en retrait : "Le BN a demandé la mise en retrait (de Jean-Noël Guérini) et d'en tirer toutes les conséquences en terme d'exécutif, de présidence et de participation au groupe socialiste au Sénat et au conseil général", a déclaré le porte-parole du parti Benoît Hamon à l'issue de la réunion.

Selon le député PS François Lamy, la direction du parti, a rappelé le respect "de la présomption d'innocence", mais a estimé que cette mise en examen "pouvait porter atteinte à l'image du Parti socialiste". Un sentiment partagé par le député PS des Landres, Henri Emmanuelli : "Je ne peux pas le soutenir" a-t-il déclaré jeudi matin lors d'une interview accordée à Chriostophe Barbier


Lu sur Le Figaro

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