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Fillon "choqué" que soit toléré le mouvement Nuit debout ; NKM "intéressée"
©Reuters

Points de vue

La tournure que prend le mouvement Nuit debout provoque des réactions divergentes de la classe politique, en particulier chez Les Républicains.

Plusieurs incidents ont émaillé le mouvement Nous debout dans la nuit de samedi à dimanche, notamment une manifestation improvisée devant le domicile parisien de Manuel Valls. Plusieurs centaines de personnes ont tenté de se rendre au domicile du Premier ministre, avant d'être bloqués par les forces de l'ordre. Des projectiles ont alors été jetés sur le commissariat du XIe arrondissement. La dégradation de la place, du mobilier urbain ou encore de commerces alentours est également reprochées aux militants qui occupent la place.

François Fillon, candidat à la primaire de la droite, a vivement réagi à cette situation, dimanche au Grand Rendez-vous Europe 1/Le Monde/Itélé : "Je comprends la colère des gens de gauche par rapport à la politique conduite par François Hollande mais je suis profondément choqué qu'on est d'un côté l'état d'urgence et que de l'autre, on tolère ce type de rassemblement", a-t-il déclaré. "Il y a une incohérence totale à maintenir l'état d'urgence et à laisser Notre-Dame-des-Landes occupée par des zadistes et la place de la République par Nuit debout", a-t-il poursuivi, avant de dénoncer "le spectacle des policiers insultés par les manifestants alors qu'il y a deux mois, la France communiait avec sa police".

Des propos similaires ont été tenus sur Tweeter par l'ancien ministre Thierry Mariani : "Quand le Général Piquemal manifeste: arrestation! Quand l'extrême gauche manifeste et casse: Rien. Etat d'urgence à géométrie variable!"

Egalement candidate à la primaire de la droite, Nathalie Kosciusko-Morizet, se montre plus bienveillante sur le mouvement. "La droite comme la gauche se trompent sur ce mouvement. La gauche par vanité. Elle se dit : "C'est à gauche, donc c'est à nous." Il y a clairement la tentation de la récupération. Un jour, il y en a un qui va se prendre des œufs ou une tomate…" A l'inverse, à droite "il y a un peu de mépris. C'est le problème de la gauche." Non, ce n'est pas le problème de la gauche. Il faut aller place de la République. C'est une génération qui se pose des questions", estime-t-elle.

Invitée du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, la ministre de l'Écologie Ségolène Royal a déclaré de son côté qu'il "ne faut pas tout mélanger. Il y a une partie de jeunes qui viennent pour casser, ceux-là ils n'ont rien à faire place de la République. Il y a des jeunes bienveillants qui viennent là pour se parler, s'expliquer, partager, ceux-là il doivent être respectés, entendus. Il doit y avoir un débouché législatif".

Lu dans Le Figaro

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