Les malheurs des nouveaux millionnaires de Facebook<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
High-tech
A Palo Alto, la ville est chère, très chère, à cause de nouveaux millions des employés de facebook.
A Palo Alto, la ville est chère, très chère, à cause de nouveaux millions des employés de facebook.
©DR

Mauvais voisins

Devenus riches grâce à l'introduction en bourse de leur employeur, les salariés de la firme américaine doivent faire face à des contrariétés inattendues.

Cette maison de quatre pièces située dans un quartier résidentiel de Palo Alto, en Californie, était évaluée à 1,6 million de dollars. Elle a été vendue pour 2,1 millions. Devant son aspect extérieur, ce prix exorbitant vous paraît peut-être injustifié. Et encore, vous n'avez pas vu la cuisine...

Cela peut vous surprendre, mais onze personnes se sont battues pour l'acquérir, dont sept étaient prêtes à sortir cette somme immédiatement, en cash. Parmi elles, de très nombreux employés de Facebook, murmure-t-on dans le quartier.

A la veille de l'introduction en bourse de leur employeur, devenus d'un coup d'un seul très riches grâce à leurs actions, tous auraient en effet eu en même temps la même idée : acheter une maison. Mais comment les habitants de la ville peuvent-ils être sûrs que ce sont bien les  3 000 salariés de Facebook qui font exploser les prix ? Parce que, pour faire face au nombre exponentiel d'offres, les agents immobiliers demandent désormais à leurs clients de motiver leurs offres par écrit. Dans ces courriers, la plupart ont tenu à préciser - l'air de rien - le nom de leur illustre employeur.

Le désir d'acquérir une nouvelle demeure est actuellement tellement répandu parmi les "Facebookers" qu'il a généré une bulle immobilière dans la ville de Palo Alto, où sont installés les locaux de leur employeur. Selon les habitants les plus catastrophistes, les prix auraient grimpé de 30 à 60% en six mois.

Désormais, les collègues s'affrontent à la ville à coup de millions et découvrent douloureusement la loi de l'offre et de la demande. Si tout le monde est aussi riche que vous, les prix augmentent nécessairement, et alors vos tous nouveaux millions ne vous sont d'aucune aide.

Pourtant, on leur avait bien répété que l'argent ne fait pas le bonheur. Il n'y a pas si longtemps, les salariés de Google aussi s'en était aperçus. L'entrée en bourse de l'autre géant du web avait déjà fait exploser les prix de l'immobilier à Palo Alto.

Lu sur Business Insider

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !