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Ebola : 1 552 décès sur 3 069 cas recensés en Afrique de l'Ouest, selon l'OMS
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Aggravation

A terme, l'OMS s'attend à plus de 20 000 cas de fièvre hémorragique. Elle réclame une "réponse internationale coordonnée beaucoup plus importante" pour venir à bout de l'épidémie.

L'épidémie Ebola est devenue "incontrôlable". Au 26 août, 3 069 cas dont 1 552 décès avaient été dénombrés dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest, a déclaré l'OMS ce jeudi 28 août à Genève. Le précédent bilan faisait état de 2 615 cas dont 1 427 décès au 20 août. "Plus de 40% du nombre total de cas sont survenus" au cours des 21 derniers jours, et sont concentrés dans quelques localités, a expliqué l'OMS. Le taux de mortalité moyen de la maladie est de 52%. Il varie entre 42% en Sierra Leone et 66% en Guinée. L'OMS s'attend à plus de 20 000 cas de fièvre hémorragique au cours de l'actuelle épidémie. Elle espère toutefois arriver à stopper la progression du virus d'ici à trois mois.  

Par ailleurs, les d'Afrique de l'Ouest affectés se retrouvent de plus en plus isolés, les dernières compagnies aériennes encore présentes ayant suspendu leurs vols mercredi 27 août. Selon Médecins sans Frontières (MSF), la réponse internationale au problème est "dangereusement inadaptée". "L'épidémie d'Ebola est devenue incontrôlable depuis plusieurs mois, mais la communauté sanitaire internationale a mis trop de temps à réagir", a également écrit l'infirmière coordinatrice Anja Wolz dans le "New England Journal of Medicine". Pour l'OMS, les compagnies aériennes doivent vite reprendre les vols vers les pays africains affectés. "Nous partons du principe que les restrictions actuelles" prises par les "compagnies aériennes vont prendre fin d'ici deux semaines. C'est absolument vital", a déclaré le Docteur Bruce Aylward, directeur général adjoint de l'OMS."Actuellement, il existe un risque énorme que les efforts pour répondre à la crise soient étouffés (...) tout simplement parce que nous ne pouvons pas obtenir assez de places dans les avions pour amener des gens et des biens", a-t-il expliqué.

L'OMS estime que seule une "réponse internationale coordonnée beaucoup plus importante" pourra stopper la progression de la maladie. L'organisation explique avoir besoin de 490 millions de dollars (371 millions d'euros). Son objectif principal est d'"inverser la tendance de nouveaux cas et de nouvelles zones infectées d'ici trois mois, de stopper la transmission dans les capitales et les grandes villes portuaires, et de stopper toute transmission résiduelle d'ici six à neuf mois".

Enfin, ce jeudi 28 août, les ministres de la Santé des pays de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) sont réunis à Accra pour discuter d'une stratégie commune de lutte contre cette maladie meurtrière.
lu sur le nouvel obs

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