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Sarkozy à Toulon : "La gauche a abîmé la République"
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Présidentielle

Le président-candidat était en déplacement dans le Var pour son dernier grand meeting de campagne.

Pour son dernier meeting de campagne, Nicolas Sarkozy a attaqué le projet de son rival socialiste François Hollande.

"Embaucher 60.000 fonctionnaires, augmenter les impôts dans des proportions démentielles, pour payer quoi? La folie dépensière", a critiqué Nicolas Sarkozy. "Avec les socialistes, c'est l'argent qu'ils n'ont pas qu'ils dépensent", a-t-il accusé.

Il dénonce le programme du socialiste estimant que ce "n'est pas un programme de croissance, c'est un programme de récession (...) qui étouffera la croissance", "qui favorisera les délocalisations", "qui creusera les déficits et qui ruinera la confiance des investisseurs".

"La gauche a abîmé la République avec son laxisme face à l'immigration, son laxisme face à l'insécurité" et "c'est le contraire de l'idéal républicain" a déclaré le président-candidat. "La gauche qui a abandonné les quartiers, les ouvriers, cette gauche qui fait la morale aux autres mais qui ne s'applique jamais à elle-même ces leçons, cette gauche qui déteste l'argent sauf quand c'est le sien, cette gauche qui ne passe rien aux autres mais qui se permet tout, cette gauche, c'est le contraire de l'idéal républicain qui est le nôtre", a-t-il lancé.

Nicolas Sarkozy a défendu son bilan affirmant qu’il avait tenu son engagement de protéger les Français de la crise. La crise a "rendu la vie plus dure", "détruit des emplois", "abîmé des vies", "créé des souffrances", a-t-il admis. Mais "la France a résisté, la France n'a pas été emportée comme fétu de paille par la crise. Nous avons tenu", a-t-il lancé, avant de décrire "l'humiliation" de la Grèce, les "souffrances" de l'Italie et du Portugal et les "affres" de l'Espagne.

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