Corse : Philippot appelle Hollande à "siffler la fin de la récréation" <!-- --> | Atlantico.fr
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Selon Florian Philippot, les corses n'ont pas voté "pour être largués de la France".
Selon Florian Philippot, les corses n'ont pas voté "pour être largués de la France".
©PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Réaction

"On est dans le recul de la République parce que la langue de la République, c'est le français. C'est même écrit dans la Constitution", a déclaré le vice-président du Front national.

Interrogé sur BFMTV et RMC à propos du discours prononcé en langue corse jeudi par l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni, nouveau président de l'Assemblée de l'île, Florian Philippot a réagi : "Oui, ça me choque", estimant que les Corses "n'ont pas voté pour être largués de la France". Le vice-président du Front national, appelle ainsi François Hollande à "siffler la fin de la récréation" en Corse.

"On est dans le recul de la République parce que la langue de la République, c'est le français. C'est même écrit dans la Constitution. C'est donc un acte anti-républicain, anti-national, parce que non seulement il a pris la parole en corse dans une institution de la République, mais il a dit des choses gravissimes", a déclaré Florian Philippot. "Je ne crois pas que les Corses aient voté pour cela (…) Qu'ils aient voté pour leur culture particulière, leur richesse culturelle, et même la défense de leur langue, je le conçois parfaitement, mais ils n'ont pas voté pour être largués de la France (…) Je crois que le président de la République doit siffler la fin de la récréation. Il y a l'article 5 de la Constitution qui rappelle que le président de la République est garant de l'intégrité du territoire français. (... ) Il doit donc s'exprimer", estime le vice-président du Front national. A l'issue des élections régionales de décembre, Gilles Simeoni est arrivé à la présidence du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale (CTC), le mini-gouvernement de Corse, et l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni occupe désormais le perchoir de l'Assemblée de l'île. 

Lu sur Le Figaro

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