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Christophe Rossignol et Marie-Pierre Bresson quittent EELV à leur tour
©Reuters

Fuite des cadres

Ces deux responsables écologistes ont annoncé leur démission après le vote des militants actant une candidature indépendante du PS en Nord-Pas-de-Calais/Picardie.

Deux nouveaux départs de cadres du parti Europe Écologie-Les Verts. Christophe Rossignol et Marie-Pierre Bresson, ont annoncé ce dimanche leur démission du parti après la décision samedi des militants en Nord-Pas-de-Calais-Picardie de ne pas partir en tandem avec le PS aux élections régionales de décembre.

Christophe Rossignol, membre du conseil fédéral d'EELV, s'est expliqué dans une lettre dont des extraits sont publiés sur le site du Parisien : "partir, c'est un déchirement, mais aussi un devoir". Et de poursuivre : "La lente agonie d'EELV s'est accélérée avec le départ du gouvernement. [...] Et aujourd'hui en Nord-Pas de Calais-Picardie, demain sans doute en Paca, deux régions où le FN peut gagner, quelques dizaines d'adhérents ont décidé de mettre en place une stratégie mortifère de désunion qui risque pour des millions de personnes de se transformer en tragédie". Ce proche du sénateur Jean-Vincent Placé, qui a quitté EELV fin août, a donc suivi son ami.

Marie-Pierre Bresson, trésorière d'EELV et adjointe à la maire de Lille, estime, elle aussi, que "les errements de cette alliance vont conduire à une hésitation au second tour » et qu'« avec le FN en embuscade, la première fraction de seconde d'hésitation est coupable", dans une lettre publiée sur le site de L'Obs. Le vote des militants de sa région revient à privilégier la recherche d'une alliance avec le Front de gauche. Mme Bresson juge également que « mois après mois, demi-succès électoral après semi-échec électoral, nous nous asséchons » et que « le monde n'a jamais eu autant besoin d'écologie, mais nous avons abandonné l'écologie".

Les réactions ont été nombreuses. A commencer par celle de Denis Baupin, l'écologiste parisien, qui travaille avec les socialistes dans la capitale : "Choix suicidaire de la division de la gauche face au FN en Nord-Picardie, et disparition de l'écologie". Le président du groupe écologiste à l'Assemblée, François de Rugy, qui avait quitté EELV fin août avec le sénateur Jean-Vincent Placé, a vu dans le vote des Nordistes et Picards "une démonstration de plus de la dérive gauchiste (d')EELV et du sens aigu de l'irresponsabilité". Quant au sénateur de l'Essonne Jean-Vincent Placé, il a dénoncé un "choix irresponsable et destructeur" dans une région "que le FN peut gagner".

Lu sur Le Parisien

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