Cancer ou poison? Le mystère de la mort de Pablo Neruda relancé<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Cancer ou poison? Le mystère de la mort de Pablo Neruda relancé
©Reuters

Confieso que he vivido

Un groupe de 16 experts internationaux mandaté par la justice chilienne estime que le prix Nobel de littérature n'est pas mort d'un cancer.

Quelle est la vérité autour de la mort de Pablo Neruda, prix Nobel de littérature en 1971 ? Mort officiellement d'un cancer 12 jours après le coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili, il pourrait avoir été victime d'un assassinat, hypothèse de plus en plus évoquée dans les années 2010 par le gouvernement chilien et les experts.

Un groupe de 16 experts internationaux mandaté par la justice chilienne, a conclu vendredi que "ce qui est certain, ce qui est catégoriquement sûr à 100%, c'est que le certificat ne reflète pas la réalité du décès", selon les mots du Dr Aurelio Luna.

Si sa mort n'est pas due à un cancer comme indiqué sur son certificat de décès, "nous ne pouvons pas confirmer si l'origine de la mort de Pablo Neruda était naturelle ou violente", ont reconnu les experts. 

Les prélèvements réalisés sur les restes du poète, dont le corps a été exhumé en 2013, n'ont révélé aucune trace de poison. Par contre, un élément qui pourrait être une bactérie développée en laboratoire a été identifié. Des analyses approfondies vont être effectuées dont le résultat sera connu dans six à douze mois.

Le poète est officiellement décédé d'un cancer de la prostate à la clinique Santa Maria de Santiago. Cependant, des témoignages convergents (dont celui de Manuel Araya, jeune militant désigné par le Parti communiste chilien comme chauffeur, garde du corps et secrétaire de Neruda) soutiennent que Neruda a été assassiné par injection létale à la veille de son exil pour le Mexique afin de l'empêcher de témoigner des crimes du régime du général Pinochet.

Lu dans Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !