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Brexit : l'assassinat de Jo Cox affaiblit son camp
©REUTERS/Russell Boyce

Paradoxe ?

Certainement perturbés par la mort d'une de leur partisane, les Anglais s'opposant au Brexit sont les plus nombreux à changer d'avis, faisant gonfler le camp des indécis.

On aurait pu penser que l'assassinat du député travailliste Jo Cox, qui était contre le Brexit, aurait détourné les électeurs britanniques de leur volonté de sortir de l'Union Européenne. Et ce d'autant plus que l'assassin de Jo Cox était un partisan farouche de la sortie.

Cependant, c'est à peu près l'inverse qui s'est produit.  Deux sondages de Qriously sur les intentions de vote montrent que c'est le camp du Remain (pour rester dans l'U.E.) qui souffre en fait de l'événement.  Alors qu'entre le 13 et le 16 juin, 39,7% des Anglais s'opposaient à la sortie, ils ne sont plus que 32,4 au lendemain de l'assassinat de Jo Cox, le 17 juin.

A contrario, le camp pro-Brexit, qui caracolait en tête à 51,7% jusqu'au 16 n'a perdu que 0.2% le 17.

En fait, le grand gagnant est le camp des indécis, qui passe de 8% à 16%, les électeurs anti-Brexit étant certainement plus perturbés que les pro-Brexit par la mort du député Cox, au point de remettre en cause leur votes. Et les partisans de la sortie ont donc bien resisté à la tentation de faire le lien entre l'assassinat et leur cause.

Lu sur Le Figaro

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