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Assemblée nationale : Bartolone reconduit comme président malgré les critiques de la droite, il reconnaît son erreur sur "la race blanche"
©Reuters

Exercice de maintien

Depuis dimanche soir, des voix chez les Républicains avaient appelé à sa démission.

Sans suspense, Claude Bartolone, battu aux régionales en Ile-de-France dimanche, a été reconduit comme président de l'Assemblée nationale par le groupe socialiste. Selon plusieurs sources, le candidat malheureux aux régionales a même eu droit à une standing ovation de la part des députés. 

Claude Bartolone en a également profité pour concéder devant les députés socialistes que sa formule pendant la campagne des régionales accusant son adversaire Valérie Pécresse de défendre "Versailles, Neuilly et la race blanche" était une erreur. "Je reconnais que mon expression n'était pas forcément calibrée" a dit le président de l'Assemblée.

Un maintien qui devrait attirer les foudres de la droite. Depuis dimanche soir, des voix chez les Républicains avaient appelé à sa démission. Bruno Le Maire avait estimé que Claude Bartolone devait quitter la présidence car il ne "remplit plus les conditions" de la fonction selon lui. "Quand on prend un risque, on l'assume (...). A partir du moment où il a été battu, je ne vois pas comment il peut remonter sur le perchoir et présider à nouveau l'Assemblée nationale", avait insisté l'ancien ministre.

Invité de RMC et BFMTV, Laurent Wauquiez (LR), élu président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a lui aussi jugé que M. Bartolone n'était "plus digne d'occuper cette fonction". "Il s'est abaissé, il a eu une conduite qui n'est pas une conduite digne". "Il a dit 'Valérie Pécresse, c'est Versailles et la race blanche'. Et vous croyez qu'après ça on est à la hauteur de l'hémicycle de l'Assemblée nationale? Au revoir...", avait jugé Laurent Wauquiez ce mardi.

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