Après les Bleus, Emmanuel Macron reçoit les syndicats et entreprises à l’Elysée<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Après les Bleus, Emmanuel Macron reçoit les syndicats et entreprises à l’Elysée
©Thibault Camus / POOL / AFP

Blues

Retour sur terre pour le Président, qui doit donner son nouveau cap pour l’emploi.

Les patrons des organisations patronales et centrales syndicales les plus importantes était attendues ce matin à  9h pour une réunion de 9h. Au programme, la préparation du prochain projet de loi « avenir professionnel » et le « plan pauvreté ». 

Autre dossier brûlant qui a aussi été officiellement être ouvert : celui de la réforme de l’assurance-chômage. Suite à la rencontre, il a été décidé que que les discussions visant à établir une feuille de route s'ouvriraient à la rentrée prochaine. Après l'établissement d'un diagnostic et l'écriture d'une lettre de cadrage, en septembre, les partenaires sociaux auront quatre mois pour conclure leurs négociations. Négociations dont l'issue devrait intervenir fin janvier ou courant février. 

Dans cette optique, Emmanuel Macron recevra aussi les principales entreprises françaises à l'Elysée.

Au terme de ce rendez-vous, la plupart des représentants syndicaux se sont dits agréablement surpris par le changement de cap adopté par Emmanuel Macron. Le Président de la République leur a en effet dit qu'il voulait passer à une nouvelle "séquence sociale" faisant référence à une première année de mandat où il est allé vite dans l'exécution des réformes. Il a expliqué vouloir renforcer le dialogue social et s'appuyer davantage sur "les partenaires sociaux et les corps intermédiaires". 

Une annonce qui a été bien reçue par la majorité des syndicats. François Asselin, le président de la CPME, a parlé d'un "vrai tournant". Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a quant à lui souligné «une volonté de revenir à une République contractuelle, et à une forme de dialogue entre organisations syndicales et patronales de l'État». Même FO et son secrétaire général Pasacal Pavageau ont noté  des «signaux» donnés «dans la volonté renouvelée de travailler avec les interlocuteurs sociaux», tout en déclarant vouloir rester prudents. Seul Frédéric Martinez, le numéro 1 de la CGT, n'a pas semblé partager leur enthousiasme affirmant ne pas avoir identifié une volonté de changement chez Emmanuel Macron quant à son rapport aux partenaires sociaux. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !