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2017 : Alain Juppé ne veut pas de Macron comme Premier ministre
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Fin de non-recevoir

Le favori de la primaire de de la droite et du centre Alain Juppé détaille dans le Journal du dimanche sa "méthode" pour gouverner et réformer. Il juge aussi Macron "ni compétent, ni loyal".

Alain Juppé, favori de la primaire de la droite en vue de l'élection présidentielle de 2017, veut engager dès les premières semaines de son mandat s'il est élu des mesures "fortes mais réalistes", explique-t-il ce dimanche dans le JDD. "Je mets l’accent sur les 100 jours avant l’élection, et non après, parce que je veux obtenir des Français un mandat clair", dit-il. 

Le maire de Bordeaux veut "absolument changer de méthode et dire avant l’élection ce que j’ai l’intention de faire, de façon précise, pour que les Français votent en connaissance de cause". Il estime que "dans ces 100 jours avant, certaines propositions susciteront l’adhésion - le développement de l’apprentissage, l’élaboration d’un code de la laïcité, ou la lutte contre la violence faite aux femmes -, d’autres seront plus difficiles à faire admettre, comme le passage à 65 ans de l’âge légal de départ à la retraite ou la réforme de la fiscalité du capital."

Pour aller vite, il prévoit de "rendre publiques" avant la présidentielle "une loi d'habilitation autorisant le gouvernement à légiférer par ordonnances, avec 5 ou 6 ordonnances sur des sujets essentiels et urgents, et une loi de programmation fiscale", des projets auxquels ses équipes "travaillent déjà".

"J’ai essayé de définir des mesures fortes, oui, mais réalistes"; poursuit-il.  "J’entends tous les jours parler de "chocs" : des chocs fiscaux, des chocs sociaux, des chocs de compétitivité, des chocs de simplification, dont on ne voit d’ailleurs jamais la couleur. Avec tous ces "chocs", le bateau France risque de se lézarder rapidement. Parce que je ne pense pas, moi, qu’on puisse provoquer un choc fiscal de 50 milliards d’euros juste en claquant des doigts. Et je ne pense pas qu’on puisse supprimer 600.000 emplois de fonctionnaires."

Dans le même entretien, Alain Juppé exclut catégoriquement de choisir Emmanuel Macron comme Premier ministre. J’ai dit que mes critères de choix pour mon Premier ministre seraient la compétence et la loyauté. Sa compétence, il ne l’a pas démontrée pour l’instant. Le bilan de son passage à Bercy, c’est quoi? Les autocars, point barre. Quant à la loyauté, les Français ont bien vu que ce n’était pas sa qualité première !", affirme-t-il.

Lu dans Le JDD

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