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"Mur des cons" : Bernard Accoyer réclame le statut de "lanceur d'alerte" pour Clément Weill-Raynal
©DR

Protection

L'auteur de la vidéo sur le Mur des cons, journaliste à France 3, doit pouvoir bénéficier de la récente lois sur les "lanceurs d'alerte" selon l'ancien président UMP de l'Assemblée nationale.

Le titre de "lanceur d'alerte" permet en principe de protéger contre les pressions, les menaces de licenciement et autres sanctions les personnes qui tirent la sonnette d'alarme dans un domaine sanitaire ou environnemental. Ce sont les dispositions d'une récente loi adoptée en avril sur proposition des écologistes. Mais ne devrait-elle pas être étendue à d'autres domaines ? C'est en tout cas la conviction de l'ancien entreprise de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, pour qui "celui qui révèle un scandale ne doit plus être sanctionné" mais "montré en exemple".

Pour lui, il faudrait "l'appliquer à tous les domaines où le dévoilement d'une vérité permet de protéger la démocratie, la justice, le citoyen".

"Voilà qu'un journaliste, Clément Weill-Raynal, nous apprend que des juges ont épinglé des personnalités politiques et intellectuelles pour la plupart classées à droite, sur un +mur des cons+ dans les locaux du Syndicat de la magistrature situés dans les bâtiments même du ministère de la Justice. Cette révélation illustre à l'évidence la politisation outrancière de certains magistrats (...) et une alerte pour les citoyens qui doivent être informés et vigilants face à cet état de fait", poursuit le député de Haute-Savoie.

Clément Weill-Raynal pourrait en effet avoir l'utilité de telles protections, car France 3 a ouvert une "procédure disciplinaire" à l'encontre du journaliste pour avoir "dissimulé" cette vidéo à sa hiérarchie.

Selon la loi, l'article L. 1351-1 affirme qu' : "aucune personne ne peut être… sanctionnée ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, de traitement, de formation,  de reclassement, d'affectation,  de qualification, de classification,  de promotion professionnelle,  de mutation ou de renouvellement  de contrat, pour avoir relaté  ou témoigné, de bonne foi… de faits relatifs à un risque grave pour la santé publique ou l'environnement dont elle aurait eu connaissance dans l'exercice de ses fonctions."

Lu sur Libération.fr

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