Depuis le mont des Oliviers, <a class="Colorbox" href="http://: http://www.atlantico.fr/rdv/atlantico-grand-large/jerusalem-entre-histoire-et-histoires-critique-avis-tourisme-voyage-peplum-quentin-desurmont-2156012.html" target="_blank">on vient de revivre les moments forts de la semaine sainte</a>, menant à l&#39;arrestation du Christ. Pourquoi s&#39;arrêter en si bon chemin&nbsp;? On quitte la périphérie de Jérusalem pour plonger dans le quartier musulman, au nord, où la Via Dolorosa raconte la suite des événements. Conçu par des moines franciscains au XIVe siècle, cet itinéraire se veut plus symbolique qu&#39;authentique, étant donné les nombreuses transformations subies par la ville jusqu&#39;à nos jours. Accompagné d&#39;un expert des religions, il ne reste plus qu&#39;à écouter, sinon sa foi, du moins son imagination. Une promenade tant passionnée que passionnante.<img alt="" height="320" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-jerusalem-1_0.jpg" width="480" />Avant d&#39;entamer le Chemin de la Passion, synonyme de Chemin de Croix ou Chemin de la Souffrance, petit détour au Mur des Lamentations (traduction de la traduction anglaise du nom arabe), que les juifs appellent tout simplement le Mur - sous-entendu le seul, l&#39;unique &ndash;. Et on parle du mur occidental lorsque l&#39;on préfère rester neutre. En effet, ce lieu de culte n&#39;est autre que la façade ouest de remparts construits sous Hérode Le Grand, au Ier siècle avant notre ère. Entre ces murs de pierres se trouvait &ndash; et se trouve toujours &ndash; le Saint des Saints, rocher sur lequel Abraham manqua de sacrifier son fils Isaac, en gage de piété.<img alt="" height="636" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-jerusalem-2_0.jpg" width="477" />Passage obligé par le contrôle de sécurité. À gauche, les hommes&nbsp;; à droite, les femmes. On retrouve la même configuration devant le mur. Une cloison séparent les deux sexes, afin qu&#39;aucun ne distraie l&#39;autre durant sa prière. Pas une fissure disponible pour y glisser un message&nbsp;! C&#39;est pourtant le moyen le plus direct pour communiquer avec Dieu. Après la destruction de Jérusalem par Titus, en 70, la divinité se serait posée sur le mur en attendant le retour du peuple juif et, par ricochet, la construction d&#39;un nouveau temple à même de protéger le Saint des Saints. Ce nouveau temple ne fut jamais construit, mais remplacé par un dôme, le Dôme du Rocher. Accès limité aux touristes et aux Israéliens, qui doivent se lever aux aurores pour pénétrer ce sanctuaire placé sous l&#39;autorité des Palestiniens. Lamentations justifiées, donc&nbsp;? Telle n&#39;est pas, là, la question. <img alt="" height="447" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-jerusalem-3_0.jpg" width="480" />On refoule la politique, pour se fondre dans la foule en route vers le tunnel qui longe le Mur sur plus de 200 mètres. C&#39;était le niveau originel du sol avant que les musulmans ne commencent à y superposer des maisons. D&#39;où le caractère souterrain des lieux. La largeur des parois rétrécit à mesure que l&#39;on approche de la sortie. Fiat lux&nbsp;! On lève les yeux pour regarder l&#39;ancienne forteresse d&#39;Antoine, reconvertie aujourd&#39;hui en école coranique. C&#39;est là que Jésus Christ aurait été jugé et condamné à mort par Ponce Pilate. Juste en face, un monastère franciscain regroupe les deux premières étapes, &laquo;&nbsp;stations&nbsp;&raquo;, de la Via Dolorosa. À droite de l&#39;entrée, la chapelle de la Flagellation arbore un style gothique. À gauche, une chapelle romane des plus modestes. Impossible de savoir si c&#39;est l&#39;endroit précis où Jésus s&#39;est vu remettre la Croix de son calvaire. A priori non, quoique rien n&#39;indique le contraire.<img alt="" height="320" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-jerusalem-4_0.jpg" width="481" />Entre les faits attestés par le Nouveau Testament et les épisodes ancrés dans la tradition, difficile de ne pas s&#39;embrouiller. Les stations 3, 7 et 9, par exemple, évoquent trois chutes dont il n&#39;est question dans aucun écrit. La chapelle arménienne située en bas de la rue, à gauche, serait un point de rencontre entre le Christ et Marie. On continue tout droit pour tomber sur une inscription sous laquelle Jésus aurait officiellement vacillé. À droite du même mur ressort une pierre plus rugueuse et plus foncée que les autres, témoin d&#39;un miracle. Saisissant le mouchoir que lui tendait Véronique, le futur crucifié y aurait imprimé ses traits. Ce mouchoir est conservé dans la Basilique Saint-Pierre, au Vatican.&nbsp;<img alt="" height="359" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-jerusalem-5_0.jpg" width="479" />Les stations suivantes ont été déplacées par les musulmans, le long du cardo, artère datant de l&#39;époque romaine. Au bout, à droite, se profile le Saint-Sépulcre, fondé au IVe siècle par Sainte-Hélène, la mère de l&#39;empereur Constantin. C&#39;est elle qui a retrouvé l&#39;emplacement du Golgotha, dissimulé par l&#39;empereur Hadrien, et la trace de la Vraie Croix, où expira le Christ. Cette église abrite les quatre dernières stations de la Via Dolorosa. À l&#39;étage, la onzième et la douzième correspondent au moment où le Christ fut crucifié, puis saigné au flanc droit. On redescend contempler la fresque réalisée à l&#39;occasion de la visite de Jean Paul II en Israël, en 2002. La scène centrale fait écho à la dalle trônant au centre de la salle, en lieu et place de la Pierre de l&#39;Onction, où le corps du Christ fut préparé avant son ensevelissement. La partie gauche représente justement la mise au tombeau. S&#39;ensuit la découverte des chapelles Sainte-Hélène, de la Vraie Croix, et d&#39;Adam.La chaleur est à son comble. Cap sur le musée d&#39;Israël, dont la visite apporte une cohérence au séjour. La vue sur la maquette de Jérusalem, depuis l&#39;entrée, rappelle le panorama spectaculaire du mont des Oliviers. On croirait à un copié-collé si ladite reproduction n&#39;illustrait pas une époque antérieure, l&#39;époque hérodienne. Le puzzle se met doucement en place. Fier d&#39;avoir identifié le mont Sion, le Mur, la Cité de David, et les points cardinaux, on peut se jeter à corps perdu dans les expositions temporaires célébrant le cinquantenaire du musée. Au passage, on remarque un énorme cœur en métal ceint, tel un cadeau, d&#39;un ruban. Joyeux anniversaire de la part de Jeff Koons&nbsp;! Qui eût cru que l&#39;artiste s&#39;exposait jusqu&#39;en Israël&nbsp;?&nbsp;

Plongée dans la vieille ville de Jérusalem

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Pour en savoir plus sur Israël, rendez-vous sur <a class="Colorbox" href="http://www.peplum.com" target="_blank">le site de Peplum </a>Du haut du mont des Oliviers, le temps semble s&#39;être arrêté. On oublie la politique, un instant, pour admirer le panorama spectaculaire qui s&#39;offre sur Jérusalem. Tout de suite en contrebas, l&#39;un des plus grands cimetières juifs au monde. Sur chacune de ses 280 000 tombes, des tas de pierres, remplacés par des bouquets de fleurs dans la religion chrétienne. Juste au-dessus, un cimetière musulman. Par delà, se dessine enfin le mont du Temple, à cheval entre les quartiers juif et musulman, au nord de la ville. C&#39;est là que subsiste le Mur des Lamentations, vestige d&#39;un temple élargi par Hérode, au Ier siècle avant J.-C.. Derrière ce mur se cache le Saint des Saints, le fameux rocher où Abraham a failli immoler son fils Isaac. À gauche, la Cité de David et le mont Sion, deux autres sites qu&#39;il sera question de visiter en compagnie d&#39;un spécialiste de l&#39;histoire des religions. Immersion totale et privée.&nbsp;<img alt="" height="320" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-jerusalem-1.jpg" width="480" />Entre réalité et fiction, il va falloir faire des concessions. Le chemin où l&#39;on s&#39;engage, sur le flanc ouest du mont des Oliviers, est celui qu&#39;aurait emprunté plusieurs fois le Christ, une semaine avant sa mort. Cette semaine, c&#39;est la semaine sainte, commémorée à travers plusieurs étapes. La pente est raide jusqu&#39;à l&#39;église Dominus flevit (l&#39;homme qui pleure, en latin), qui doit son nom aux larmes versées par Jésus à la suite d&#39;un rêve annonçant la destruction de Jérusalem. Un rêve devenu réalité, quand 40 ans plus tard, Titus mit la ville à sac. Une messe catholique se prépare. Sur l&#39;autel figure un coq couvant ses poussins, symbole de l&#39;église protégeant ses fidèles. Ce modeste intérieur est l&#39;œuvre de l&#39;architecte franciscain Antonio Barluzzi, un nom qui revient fréquemment au cours de la visite. On reprend la descente. À gauche, le pilier où Judas aurait embrassé Jésus, dévoilant ainsi son identité. Au même niveau, à droite, un couvent russe orthodoxe. Plus bas, sur un trottoir naissant, se dresse la basilique de l&#39;Agonie. <img alt="" height="360" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-jerusalem-2.jpg" width="480" />Sur la façade, le Christ, que l&#39;on reconnaît à son vêtement rouge (couleur divine), a l&#39;air désespéré. En effet, comment annoncer au peuple juif (l&#39;aristocratie, à gauche&nbsp;; les indigents, à droite) la future destruction de Jérusalem&nbsp;? En réalité, l&#39;Agonie renvoie à un épisode où, refusant par trois fois de boire dans la coupe d&#39;un ange, Jésus affiche son humanité, soit son refus de mourir. Ce monument auquel Barluzzi contribua au XIXe siècle, se nomme également l&#39;église de Toutes-les-Nations, en référence aux douze pays ayant financé sa construction. Un grand panneau vert force le &laquo;&nbsp;silence&nbsp;&raquo;. Au bout repose le rocher au pied duquel Jésus aurait prié avant de se voir condamné à mort. En toile de fond se déploie une mosaïque tripartite évoquant les événements susmentionnés. Attenant à la basilique, le jardin de Gethsémani abrite des oliviers qui auraient assisté à l&#39;arrestation du Christ. On veut y croire.<img alt="" height="361" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-jerusalem-3.jpg" width="482" />La théologie cède la place à l&#39;Histoire, dans la Cité de David. On n&#39;en finit jamais de descendre&nbsp;! Dans une structure à échafaudages offrant une vue imprenable sur le district de Silwan (Siloé, en français), ancien cimetière où s&#39;étire aujourd&#39;hui un quartier arabe. Encore quelques marches, et l&#39;on renoue avec le grand air. L&#39;imposant mur de pierres qui s&#39;élève droit devant désigne l&#39;emplacement d&#39;une maison royale, bâtie à la manière des Cananéens (population antique pré-israélienne), c&#39;est-à-dire sur deux niveaux avec une cour entourée de quatre chambres. <img alt="" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-jerusalem-4.jpg" style="width: 280px; height: 373px;" />Pourquoi David a-t-il conquis Jérusalem, en 1 004 av. J.-C.&nbsp;? Notamment parce que son territoire abritait (et abrite toujours) le mont du Temple. Sans compter sa proximité à une source, la source du Gihon. Nouvelle cage d&#39;escaliers débouchant sur le portrait d&#39;un homme à moustaches. Voici Thomas Warren, à qui l&#39;on doit la découverte d&#39;un conduit d&#39;eau relié à Jérusalem. Plus on s&#39;enfonce dans les profondeurs abyssales du site, plus il fait frais. On arrive à une intersection. À gauche, la percée cananéenne, sèche et éclairée&nbsp;: à droite, le conduit israélien, postérieur, donc humide et obscur. Pas de lumière pour éviter les courts-circuits. Des cris et des éternuements retentissent en aval. On opte pour l&#39;itinéraire le moins glissant, bien qu&#39;étroit. De retour à l&#39;extérieur, on bifurque à droite, monte jusqu&#39;à une espèce de balcon filant menant à une surface cabossée de roches. À gauche, au bord de ce plateau, une terrasse fleurie et aménagée. Le site serait-il habité&nbsp;? Depuis le XIXe siècle. Les Meyuhas sont la première famille à y avoir élu résidence. Ce long parcours débouche sur un terrain détenu par l&#39;église orthodoxe, la piscine de Silwan. C&#39;est là que Jésus aurait redonné la vue à un aveugle. Chassez l&#39;hypothétique, il revient au galop&nbsp;! <img alt="" height="369" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-jerusalem-5.jpg" width="480" />Dernière étape&nbsp;: le mont Sion, partagé entre l&#39;église de la Dormition, où gît une statue de la Vierge en bois d&#39;olivier&nbsp;; le Cénacle, théâtre de la Cène (dernier repas du Christ avec ses apôtres)&nbsp;; et le tombeau de David, sujet à controverse. En effet, pourquoi et comment le roi aurait-il pu être enterré sur le mont Sion, alors que celui-ci se trouvait inhabité au Xe siècle av. J.-C.&nbsp;? D&#39;après l&#39;Ancien Testament, qui plus est, sa dépouille repose bien dans la vallée voisine. De ce site fascinant, on pénètre dans le quartier arménien délimité par deux remparts. Le premier date du XIIIe siècle, quand les conquérants mamelouks ont autorisé ladite communauté à s&#39;isoler. Les seconds sont dus à Soliman le Magnifique, dixième sultan de la dynastie ottomane, au XVIe siècle. La Porte de Jaffa émerge au loin. Ainsi on entre de plain-pied dans le quartier juif. À découvrirla semaine prochaine&nbsp;: le mur des Lamentations et son tunnel, la Via Dolorosa jusqu&#39;au Saint-Sépulcre, et le musée d&#39;Israël qui fête ses cinquante ans, cette année.

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Pour en savoir plus sur l&rsquo;Allemagne, rendez-vous sur<a class="Colorbox" href="http://www.peplum.com" target="_blank"> le site de Peplum</a>Une BMW attend à la sortie de l&#39;aéroport de Munich. À peine s&#39;est-il présenté, que le guide attire l&#39;attention sur le logo de la marque, pavoisant aux couleurs de la Bavière. C&#39;est là que l&#39;on va, au cœur de cet ancien royaume peuplé des plus beaux châteaux du sud de l&#39;Allemagne, dont les châteaux de Linderhof, d&#39;Hohenschwangau et de Neuschwanstein. Le trio promet un séjour d&#39;exception. Le moteur ronronne. Il est temps de se mettre en route.<img alt="" height="320" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-baviere-1.jpg" width="480" />On dirait Versailles.Quoique plus petit. Intuition pertinente, puisque le Château de Linderhof a été conçu sur le modèle du Trianon. De part et d&#39;autre du bassin central se dessinent deux rangées d&#39;arbres, parallèles à ses contours. Une symétrie caractéristique des jardins &laquo;&nbsp;à la française&nbsp;&raquo;. Ce monument est le seul dont la construction ait été achevée du vivant de Louis II. Successeur de Maximilien II, le monarque décida de l&#39;agrandir et d&#39;en moderniser l&#39;intérieur. Bien que de plus en plus fastueuse au fil du temps, cette ancienne ferme n&#39;a pas tant été enrichie pour faire étalage de pouvoir que pour offrir au souverain en place un lieu de retraite agréable dans la vallée du Graswangtal. Entre moulures, dorures, tentures de velours et lustres de cristal, les appartements royaux arborent un style d&#39;une opulence qualifiée de &laquo;&nbsp;rocaille&nbsp;&raquo;. De même que Louis XIV, Louis II de Bavière n&#39;aimait pas se réveiller en présence de ses serviteurs. D&#39;où la balustrade fixée au pied du lit, qui permettait de séparer le dormeur de son public.&nbsp;&nbsp;<img alt="" height="333" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-baviere-2.jpg" width="483" />Plus on approche de l&#39;été, plus l&#39;appel du grand air se fait entendre. Cela tombe bien, les jardins du Château de Linderhof sont une pure merveille. Telle est l&#39;oeuvre de l&#39;architecte paysagiste Carl von Effner. Une sorte de bruissement retentit au loin. On se hâte vers ce qui ressemble à une caverne. À l&#39;intérieur, des cascades alimentent un bassin d&#39;eau froide, sur fond de musique classique. Voilà la Grotte de Vénus, piscine royale créée en référence à un épisode du célèbre opéra wagnérien Tannhaüser. Juste à côté, se tient le Pavillon Mauresque, soit l&#39;ancien Pavillon de la Prusse présenté à l&#39;Exposition universelle de 1867, puis racheté à un industriel prussien au bord de la faillite. Autre édification d&#39;inspiration wagnérienne, saccagé par un incendie en 1945, la Hundigshütte (hutte de chasse) a été restaurée dans son jus, c&#39;est-à-dire avec des branches et des peaux d&#39;ours contribuant à un décor des plus rustiques.<img alt="" height="360" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-baviere-3.jpg" width="481" />À moins d&#39;une heure en voiture se dévoile une autre forteresse de renom. Le Château d&#39;Hohenschwangau met en scène les mêmes acteurs que le site précédent. Maximilien II le fit renaître de ses ruines. Et Louis II y passa le plus clair de ses étés d&#39;enfant. Cette ancienne demeure néo-gothique domine le village homonyme où il est question de faire quelques emplettes avant d&#39;entreprendre une nouvelle visite guidée. En présence d&#39;un conservateur cette fois, car cet écrin à créneaux jaune pâle recèle des trésors d&#39;art et d&#39;architecture rares. Si le mobilier de la famille Wittelsbach participe au faste des lieux, la salle des Héros et Chevaliers soutient un magnifique plafond en stuc. Quant à la chambre orientale, elle se distingue par ses tentures byzantines.<img alt="" height="349" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-baviere-4_0.jpg" width="482" />On croit à un mirage. L&#39;édifice qui se trouve juste en face ressemble au château de la Belle au Bois Dormant, celui qui apparaît au début de chaque film de Walt Disney. Bienvenue à Neuschwanstein, qui aurait inspiré au réalisateur américain son fort le plus célèbre. Exit Maximilien II. On doit ce château à Louis II de Bavière, qui l&#39;a fait ériger sur un éperon rocheux (200 mètres de hauteur) pour lui donner de la prestance. Le mariage des styles qui s&#39;opère à l&#39;intérieur trahit une esthétique romantique. Les fenêtres arquées, les baies vitrées, la nudité de certains murs de brique relèvent du style roman. La salle du trône oscille quant à elle entre éléments néo-gothiques et néo-byzantins.<img alt="" height="318" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2015/05/atlantico-grand-large-baviere-51.jpg" width="480" />Le hall d&#39;entréerevêt des peintures représentant quelques épisodes de Siegfried, un drame lyrique signé Wagner. Encore lui&nbsp;! Le compositeur s&#39;avérait aussi le confident intime du roi Louis II. Pas étonnant qu&#39;il soit partout. Et pourtant les styles sont variés. Le parcours mène tour à tour à la salle à manger en chêne sculpté, à la chapelle dédiée à Saint Louis, le saint Patron du roi&nbsp;ou encore au cabinet de toilette et à son plafond céleste. Une visite plein de majesté à laquelle s&rsquo;ajoute le grand salon, placé sous la tutelle de Lohenrin, alias le chevalier du cygne, mais aussi le très gothique cabinet de travail, la salle des chanteurs, à l&#39;acoustique exceptionnelle et enfin la grande cuisine conservée dans son état d&#39;origine. Sans oublier la chambre à coucher, conçue à l&#39;effigie de Tristan et Isolde, dernier clin d&rsquo;œil aux héros de Wagner.

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Trois châteaux pour un séjour exceptionnel en Bavière

<a href="http://www.peplum.com">Pour en savoir plus sur Israël, rendez-vous sur le site de Peplum</a>Quel plus bel endroit que le Mont des Oliviers pour s&#39;entendre conter l&#39;histoire de la naissance de Jérusalem&nbsp;? L&#39;ancienne et la nouvelle villes se chevauchent dans le panorama qui se profile en contrebas. La cité nous appartient, semble-t-il, quoiqu&rsquo;il reste encore maintes choses à découvrir à son sujet. C&#39;est pourquoi l&#39;on se prépare à en rejoindre le cœur, afin de pénétrer plus en profondeur les secrets de cette terre sainte, vieille de plusieurs milliers d&#39;années. Voyage exceptionnel entre présent et passé, profane et sacré.<img alt="" height="319" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/voyage-histoire-jerusalem-1.jpg" width="479" />La visite du centre-ville s&#39;ouvre sur la découverte des jardins de Gethsémani et, parmi eux, de la Basilique de l&rsquo;Agonie. Un sentier s&#39;élance vers un bâtiment en pierre que laisse transparaître le feuillage épais de plusieurs arbres millénaires. Aveuglant, le soleil se reflète sur cette façade immaculée datant de 1924. Qu&#39;y a-t-il à l&#39;intérieur&nbsp;? Qu&#39;a ce site de si particulier&nbsp;? C&#39;est l&#39;endroit où serait venu prier Jésus, seul, la veille de la Crucifixion, c&#39;est-à-dire la nuit de son arrestation. Un épisode relaté dans l&#39;évangile de Jean. Même si le toponyme n&#39;est pas explicitement donné, certains éléments portent à croire que la scène s&#39;est déroulée au pied du Mont des Oliviers &laquo;&nbsp;de l&#39;autre côté du torrent du Cédron&nbsp;&raquo;.<img alt="" height="322" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/voyage-histoire-jerusalem-2.jpg" width="482" />Crédule ou croyant, on s&#39;engage dans la Via Dolorosa (la voie de la douleur). Découpé en non moins de quatorze étapes, cette route mène notamment aux deux chapelles du couvent de la Flagellation ainsi qu&#39;à la basilique du Saint-Sépulcre et son Golgotha, alias &laquo;&nbsp;Lieu du Crâne&nbsp;&raquo;. C&#39;est là que repose le tombeau du Christ érigé une fois celui-ci redescendu de la Croix. Outre ce sanctuaire bondé de visiteurs, les troisième et sixième &laquo;&nbsp;stations&nbsp;&raquo; de la via méritent d&#39;être explorées. L&#39;une donne à voir l&#39;Arc de l&#39;Ecce Homo, à savoir l&#39;église où Ponce Pilate aurait présenté Jésus à la foule&nbsp;; et l&#39;autre, les pavés originaux de la forteresse Antonia, vaste caserne militaire érigée par Hérode le Grand pour abriter une partie de la garnison romainede de Jérusalem.<img alt="" height="320" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/voyage-histoire-jerusalem-3.jpg" width="478" />Quand on ne sillonne pas les ruines, on traverse les reconstitutions historiques. De bazar en bazar, on atterrit dans une rue reproduite selon la tradition et le style byzantins. Bienvenue dans le quartier du Temple. Au-delà des galeries d&rsquo;art et des échoppes fourmillant de clients, le Dôme du Rocher et la Mosquée Al Aqsa attirent une population moins expansive. Piété oblige. La demi-sphère dorée qui coiffe le premier monument force admiration et silence. De même, il est hors de question de brailler dans le second lieu de prière.<img alt="" height="358" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/voyage-histoire-jerusalem-4.jpg" width="478" />Plus bruyante, l&#39;esplanade du Mur Occidental s&#39;impose dans le quartier juif, comme le berceaux de religieux plongés dans une étude quasi-obsessionnelle de la Torah, la loi juive. On en croise plus d&#39;un le nez rivés sur ce livre tant controversé. La foule la plus impressionnante se compose néanmoins de fidèles attroupés devant ledit mur, également appelé Mur des Lamentations ou encore Kotel, en hébreu. Qui n&#39;a pas entendu parler de ce point de ralliement universel&nbsp;? Tous les juifs pratiquants du monde entier rêvent de faire face, au moins une fois dans leur vie, à cette imposante paroi de pierre, unique vestige du Temple de Jérusalem, bâti par le roi Salomon vers -950. Aux pèlerins, aux touristes ainsi qu&#39;aux dévots se mêlent les habitués de lasynagogue Ben Zakkai, laquelle regroupe en réalité quatre petites synagogues séfarades (branche du judaïsme dit liturgique d&#39;origine majoritairement espagnole et portugaise) dont l&#39;une contient &laquo;&nbsp;la chaise d&#39;Elie&nbsp;&raquo;, prophète chargé des circoncisions et surtout d&#39;annoncer l&#39;arrivée du Messie.&nbsp;<img alt="" height="311" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/voyage-histoire-jerusalem-5_0.jpg" width="553" />Exit le noyau judaïque pour rejoindre les deux arrondissements nord de Jérusalem. Entre les deux, s&#39;élève une fortification que l&#39;on prendrait aisément pour les débris d&#39;un château fort si l&#39;on ne reconnaissait pas dans ses lignes la Porte de Damas, l&#39;un des passages les plus animés de la vieille-ville. Suivant la superstition selon laquelle tourner à gauche porterait malheur, on s&#39;engage derechef dans le quartier est, le quartier musulman, où repose une magnifique église romane, l&#39;église Sainte-Anne. Un monument jouxtant la piscine de Bethesda, où Jésus aurait guéri un paralytique.<img alt="" height="359" src="http://static.v3.atlantico.fr/sites/default/files/staging/import/ufile/sites/atlantico.fr/files/u39253/2014/06/voyage-histoire-jerusalem-6.jpg" width="480" />Que de miracles, de dilemmes, à Jérusalem. De fait, entre le mont Herzl, le centre médical Hadassah orné de vitraux signé Chagall, le musée du village d&#39;Ein Karem et son église de la Visitation, où Jean-Baptiste vit le jour, le Musée d&#39;Israël... difficile de savoir par où commencer, par où continuer. Un séjour aussi riche mérite-t-il d&#39;être complété par la découverte d&#39;une autre ville&nbsp;? Trente minutes de route, ce n&#39;est rien après tout. Bien épuisé par une journée de marche, on trouve quand même le courage de s&#39;immerger dans la vie nocturne de Tel Aviv. Ainsi la musique ravive-t-elle les braves globe-trotters.

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