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<p class="lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine lettrine">Pour une ville portuaire —pire, pour <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marseille_antique">un port avec une ville autour</a>—, Marseille ne déborde plus franchement d’enthousiasme pour l’amarrage de gros bateaux à ses quais.

Et à entendre un discours local de plus en plus centré sur <a href="https://www.lepoint.fr/societe/les-quartiers-nord-de-marseille-suffoquent-de-la-pollution-des-bateaux-31-05-2019-2316128_23.php">les nuisances provoquées</a> par les cargos, ferries et autres navires de croisière du côté de la Joliette, on imaginerait presque que l’activité maritime y est une nouveauté, une horreur économique inédite à la croissance folle et débridée.

Voire que le Lacydon est une petite chose fragile ; pratiquement une délicate lagune vénitienne à deux doigts de l’immersion...

C’est certain, les gros bateaux polluent, mais plutôt moins qu’avant par tonne transportée, les chantiers navals étant soumis <a href="https://ec.europa.eu/clima/policies/transport/shipping_fr">aux mêmes évolutions réglementaires</a> que les usines des constructeurs de bagnoles. Mais surtout, ils sont de moins en moins nombreux...

Autrefois l’un des tous premiers ports de la planète, Marseille n’est en effet plus qu’une plateforme de troisième ordre (éjectée <a href="http://www.worldshipping.org/about-the-industry/global-trade/top-50-world-container-ports">du top 50 mondial</a> pour le trafic de conteneurs, elle ne figure même plus <a href="https://www.lantenne.com/Classements-des-ports-mondiaux_a26954.html">au top 20 européen</a>). Et si l’on y repère encore quelques tankers, c’est du côté de Fos-sur-Mer, à pratiquement 50 kilomètres de la Canebière, qu’ils viennent accoster.

Élus et gestionnaires tentent bien d’attirer des croisiéristes pour compenser, mais les paquebots sont encore plus détestés que les cargos. Avec ses deux millions de passagers, Marseille en séduit pourtant deux fois moins que le port de Capri — <a href="https://www.worldatlas.com/articles/the-busiest-passenger-ports-in-europe.html">modeste vingtième européen</a>...

Il n’y a pas si longtemps, le déclin du port était un regret commun, une incontestable catastrophe à laquelle on cherchait des causes ou des responsables (la mauvaise humeur des dockers, l’absence de fiabilité, le retard dans le passage à la conteneurisation, la restructuration géographique des échanges mondiaux, la disparition de l’empire colonial, etc.). C’est fini tout ça. Les gros bateaux, maintenant, on n’en veut plus.

Bah, il y aura toujours l’OM (qui fait moins de vagues, assurément. Mais crée nettement moins d'emplois...)

Balance ton port : les Marseillais veulent-ils couler leurs gros bateaux ?

Zone Franche

Cher Hugues Serraf, néo-marseillais est une position d'avenir, je veux y croire !Installé et entrepreneur à Marseille depuis un an, je n'en suis “qu'au" stade de l'acquisition de connaissances pour pouvoir, un jour, peut-être, comprendre… J'observe, j'écoute, je rencontre, je lis, je vis, je travaille, je sens Marseille. Votre <a href="http://www.atlantico.fr/decryptage/marseillais-me-fendez-coeur-51074.html">papier</a>, comme celui des <a href="http://www.lesechos.fr/info/enquete/0201201158869.htm">Echos</a> et d'autres permettent de gagner du temps dans le constat. Celui-ci n'est pas très reluisant ! C'est la simple réalité. Dans son ultime et abominable banalité, “ordinarité“. Marseille est un système en crise, vous l'avez décrit. A cause de ses élites, oui, mais on a les élites politiques que l'on mérite… Dans toutes les crises, il y a des dangers ET des opportunités. Alors je cherche les capacités de rebonds de Marseille. Dans nos métiers, nous sommes très attentifs aux signaux, qu'ils soient forts ou faibles.<h3 class="s2">Il suffira d'un signe</h3> Je pense que tout repartira du peuple de Marseille, comme cela a toujours été le cas dans les grandes crises. Les signes de réveil sont là, que ce soit ceux de jeunes entrepreneurs venant d'ici ou d'ailleurs. Et pas que dans le net ou la pub. Que ce soit ceux émis par une nouvelle génération d'hommes et de femmes politiques (j'en connais un issu de Marseille Nord qui promet !). Que ce soit avec toutes ces initiatives associatives, notamment menées par des femmes, qui ne font pas de bruit mais qui sont remarquables. Tous ces signaux ne seront efficaces pour le rayonnement de Marseille que s'ils servent une vision. Et c'est là la plus grande faiblesse actuelle. La ville est recroquevillée sur elle-même, sans ouverture sur le monde. C'est paradoxal pour une ville comme Marseille, tournée naturellement vers le large…<h3 class="s2">Au bout du tunnel </h3> Je crois dans la force du regard global des éléments de la nature. Telles qu'elles sont. Marseille, c'est la lumière et sa position géographique. Deux atouts extraordinaires de conquête. La lumière parce qu'elle favorise deux atouts essentiels pour l'avenir : la créativité et la bonne humeur. On a tellement besoin d'innovation, de changements de paradigmes, de nouvelles idées, de déstructuration de la pensée générale… Comme on a tellement besoin de retrouver un moral de fer (sans jeu de mots !) pour quitter la sinistrose et la fatalité ambiantes ! Je suis venu pour ça. Marseille est la meilleure base pour les innovateurs et pour ceux qui veulent conquérir le monde, notamment celui de la méditerranée comme celui de l'Afrique, des terres d'avenirs…Marseille peut être un exemple pour la France. D'ici peuvent partir de réelles initiatives, just do it ! J'entends que ce discours peut laisser indifférent. Mais l'indifférence ne mène-t-elle pas à l'inaction et donc à l'acceptation de la situation actuelle ? Pour paraphraser Kennedy, la solution est “ne vous demandez pas ce que Marseille peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour Marseille !“ Marseille a une très grande force indiscutable : elle ne laisse jamais indifférent…

Marseille : entreprenante et porteuse d'avenir

Bonne mère !

Marseille : tu l'aimes ou tu la quittes

Plouf !

Economie

Environnement

Balance ton port : les Marseillais veulent-ils couler leurs gros bateaux ?

Pilote à Air France en 2015, c&#39;est un peu comme docker à Marseille en 1990 : après moi, le déluge. Rien ne ressemble plus, en effet, à la descente par paliers de l&#39;ex-grande compagnie aérienne que la noyade progressive de l&#39;ex-grande plateforme portuaire. Dans les deux cas, une grosse minorité de seigneurs repus et vindicatifs, décide de saborder l&#39;outil de travail d&#39;une majorité de soutiers au nom du refus du changement et de la défense de leurs privilèges.&nbsp;On aurait pu imaginer que les premiers aient plus de hauteur de vue que les seconds, ne serait-ce que parce qu&#39;ils travaillent en altitude, mais non : uniforme et salopette, même combat. Il y a vingt-cinq ans, les dockers avaient <a href="http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/le-rapport-qui-accable-le-port-de-marseille_1373842.html">bloqué la modernisation du port et sa réorientation sur les trafics de conteneurs</a>, arc-boutés sur un statut et des méthodes dépassées. Résultat, les boîtes en métal qui charrient l&#39;essentiel du fret maritime mondial <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_plus_grands_ports_%C3%A0_conteneurs">sont allées se faire manutentionner ailleurs</a>, à Rotterdam à Anvers ou même à Barcelone, où les dockers sont désormais plus nombreux et mieux payés qu&#39;à Marseille.&nbsp;Aujourd&#39;hui, les pilotes d&#39;Air France, qui ne semblent pas avoir remarqué que la croissance de leur secteur était <a href="http://www.lesechos.fr/thema/travel-management/021360023359-transport-aerien-les-low-cost-bousculent-les-compagnies-classiques-1160210.php">portée par le low cost</a> et la <a href="http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2015/09/30/air-france-echec-des-negociations-sur-le-plan-de-productivite_4778716_3234.html">hausse de la productivité</a> snobent l&#39;un et l&#39;autre et préfèrent voir la compagnie fermer des lignes et virer 3 000 de leurs collègues &quot;rampants&quot; plutôt que de l&#39;aider à réduire des coûts supérieurs de 25% à ceux de la concurrence en volant quelques heures de plus chaque mois&hellip;&nbsp;D&#39;un cynique point de vue de voyageur, on peut s&#39;en moquer : il y aura toujours des avions à Roissy ou à Marignane si Air France disparaît ou se marginalise. Ryanair et EasyJet ne sont pas faites pour les chiens. D&#39;un angoissé point de vue de citoyen, c&#39;est une autre paire de manche : le déclin du port de Marseille a entraîné celui de tout son &quot;<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Arri%C3%A8re-pays">hinterland</a>&quot; et la disparition (ou la non-création) de milliers d&#39;emplois induits dans les services logistiques et dans l&#39;industrie. Salariés des hubs du pavillon aérien national, attachez vos ceintures et remontez vos tablettes, ça va turbuler&hellip;&nbsp;-----------------------&nbsp;P.S. (bête et méchant) : un ami qui a le sens de l&#39;humour noir suggère que la fin d&#39;Air France n&#39;est pas une si mauvaise chose au moment où l&#39;on nous promet un &quot;<a class="Colorbox" href="http://www.slate.fr/story/107639/11-septembre-francais-comparaison-terrorisme" target="_blank">11-Septembre à la française</a>&quot;. S&#39;il n&#39;y a plus d&#39;avions à détourner sur la tour Eiffel ou les buildings de La Défense, les djihadistes en seront pour leurs frais.

Pilotes Air France, dockers marseillais, même combat ?

Alors que la compagnie Air France continue de s&#39;enfoncer dans la crise, le Premier ministre Manuel Valls est monté au créneau pour soutenir la direction et appeler les syndicats de pilote à la &quot;responsabilité&quot; dans le bras de fer qui les oppose. &quot;Pour s&#39;adapter il faut évoluer. Le statu quo n&#39;est pas possible, sinon c&#39;est l&#39;ensemble du personnel qui est menacé&quot;, a-t-il expliqué depuis le Japon où il est en visite officielle. Face à l&#39;enlisement, le &quot;plan B&quot; de l&#39;entreprise va devoir être mis en place avec des probables suppressions de postes. &quot;Je ne rentre pas à ce stade dans les chiffres mais Air France a besoin de changement et de réformes&quot;, a expliqué Manuel Valls. &quot;Si Air France n&#39;évolue pas, elle se met en danger. On sait qu&#39;une compagnie peut disparaître. De manière générale, il ne peut pas y avoir de logique jusqu&#39;au-boutiste&quot;, a-t-il insisté.

manuel valls 

Crise à Air France : Manuel Valls appelle au "changement" et aux "réformes"

Enlisement 

Crise à Air France : Manuel Valls appelle au "changement" et aux "réformes"  dans l'entreprise

Mal des transports

France

Social

Mouvement social <a class="Colorbox" href="http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/shipping/21679-marseille-laltercation-syndicale-avec-la-cgt-conduit-fo-la-greve" target="_blank">de 24 heures l&#39;autre jour sur le port de Marseille</a>,&nbsp; FO et la CGT se disputant l&#39;accès aux toilettes autrefois communes aux deux organisations. FO ayant obtenu davantage de voix aux dernières élections syndicales, elle s&#39;est vue attribuer un plus grand nombre de mètres carrés dans le bâtiment qui héberge les représentants du personnel &ndash; dont les WC de la discorde.&nbsp;La CGT, ne l&#39;entendant pas de cette oreille, a envoyé quelques gros bras bricoleurs condamner la porte permettant à l&#39;ennemi de se soulager entre deux réunions et ça s&#39;est terminé en pugilat avec gardes à vue et mises en examen probables des belligérants..&nbsp;Mais la direction du port refusant de trancher dans cette &laquo;&nbsp;<a class="Colorbox" href="http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/04/24/les-toilettes-syndicales-bouchent-le-port-de-marseille_4622102_823448.html" target="_blank">histoire de chiottes</a>&nbsp;&raquo;, l&#39;expression employée par le secrétaire général de FO lui-même, une grève d&#39;une journée semblait effectivement la seule issue possible. L&#39;histoire ne dit pas qui restera constipé.&nbsp;<h3 class="s2" style="margin-bottom: 0cm;">Police municipales armées : après Ménard, Gaudin...</h3>&nbsp;Tant qu&#39;à se taper dessus, les syndicats marseillais ont intérêt à le faire à l&#39;abri de leurs toilettes portuaires plutôt que sur la voie publique. La mairie de Marseille vient en effet <a href="http://www.laprovence.com/article/actualites/3372679/marseille-la-municipale-prend-les-armes.html">de voter l&#39;attribution d&#39;armes à feu aux 420 agents de sa police municipale</a> en plus des tasers et autres lanceurs de flashballs dont ils étaient déjà équipés, et une bavure est si vite arrivée...&nbsp;Hum, dérive sécuritaire à la Ménard, le maire de Béziers ayant déjà fourni des pistolets à ses gardes-champêtres <a href="http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/insolites/2015/02/11/25007-20150211ARTFIG00301-beziers-menard-fier-des-nouvelles-armes-de-sa-police-municipale.php">à grand renfort de publicité</a> ? Pas vraiment en fait, ces armes <a href="http://www.liberation.fr/societe/2015/01/26/l-etat-va-mettre-des-armes-et-des-gilets-pare-balles-a-disposition-des-policiers-municipaux_1189335">étant offertes gracieusement par l&rsquo;État aux communes qui en font la demande</a> depuis les attentats de Paris.&nbsp;Et jusqu&#39;aux <a href="http://www.laprovence.com/article/actualites/3377934/islamisme-radical-un-homme-au-profil-inquietant-interpelle-a-marseille.html">attentats de Marseille ?</a>&nbsp;<h3 class="s2" style="margin-bottom: 0cm;">Sauver les migrants : un devoir, pas une dette</h3>&nbsp;Qu&#39;il faille faire quelque chose pour les milliers de migrants qui traversent la Méditerranée au péril de leur vie, c&#39;est une évidence humanitaire et morale. Mais qu&#39;il faille faire quelque chose au nom d&#39;une responsabilité spécifique de la France est une autre paire de manche.&nbsp;Ainsi, entend-on, c&#39;est à l&#39;intervention française en Libye que l&#39;on devrait ces noyades par centaines, le tandem Sarko-BHL passant même pour le deus ex machina du chaos actuel... Tiens, même François Hollande, pourtant partisan à l&#39;époque d&#39;un soutien militaire à la rébellion anti-Kadhafi,<a class="Colorbox" href="http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/04/25/la-libye-se-reinvite-dans-le-debat-politique-francais_4622653_823448.html" target="_blank"> y va de sa petite musique critique</a>. Lorsque le colonel mégalomane menaçait de transformer Benghazi en Guernica, dans le cadre d&#39;un fameux Printemps arabe qu&#39;il ne serait venu à l&#39;idée de personne de déplorer (MAM exceptée), c&#39;est pourtant bien là qu&#39;était l&#39;évidence humanitaire et morale.&nbsp;Mais il se dit désormais qu&#39;il aurait fallu accompagner les frappes aériennes d&#39;une &laquo;&nbsp;réflexion sur ce qui se passerait après&nbsp;&raquo;. Hum, comme quoi&nbsp;? Mettre le pays sous tutelle de l&#39;Europe&nbsp;? Le coloniser pour lui apporter la démocratie &laquo;&nbsp;qualité France&nbsp;&raquo;&nbsp;? Oui il faut faire quelque chose pour les milliers de migrants qui se noient sous nos fenêtres, ça ne fait aucun doute. Mais parce qu&#39;il s&#39;agit d&#39;un impératif humanitaire, pas d&#39;une dette.

Plouf !

Balance ton port : les Marseillais veulent-ils couler leurs gros bateaux ?

Mal des transports

Pilotes Air France, dockers marseillais, même combat ?

Zone franche

Port de Marseille : lutte syndicale pour le contrôle des toilettes