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Quand on y réfléchit deux minutes (OK, il y a des constitutionnalistes qui y réfléchissent depuis des siècles, ça donne peut-être un peu plus de valeur à leur réflexion qu&#39;à la mienne, mais bon...), il y a quelque chose d&#39;un peu absurde au système français d&#39;une élection à deux tours.&nbsp;L&#39;idée générale, à la première étape, est de voter pour le candidat que l&#39;on préfère pour de bon. Que l&#39;on soit partisan de la dictature du prolétariat et de la collectivisation des moyens de production, par exemple, et l&#39;on met un bulletin LO, NPA ou Front de gauche dans l&#39;urne. Qu&#39;on imagine, au contraire, qu&#39;on se sentira plus à l&#39;aise dans une France de petits commerçants blancs où la radio ne passe que de l&#39;accordéon-musette et où on fait l&#39;appel à l&#39;église chaque dimanche matin, et on préférera le FN, Dupont-Aignan ou Christine Boutin.&nbsp;Mais ces candidats-là n&#39;ayant, en principe, il y a tout de même eu quelques tristes accidents dans l&#39;histoire, aucune vraie chance d&#39;entrer à l&rsquo;Élysée, on se reporte généralement sur le candidat le moins éloigné de sa sensibilité au second tour. La grosse partie des amateurs de kolkhozes se replie donc sur la tête d&#39;affiche PS du moment (Hollande, fort probablement), pendant que les fans du &quot;pays réel&quot; privilégient le type qui contrôle le mieux l&#39;appareil LR (vraisemblablement Sarkozy). C&#39;est ce qu&#39;on appelle &quot;voter utile&quot;.&nbsp;Bien sûr, c&#39;est un peu plus délicat pour ceux qui préféraient miser sur Cheminade, les deux grands partis n&#39;ayant pas de position claire sur la question de la colonisation de la planète Mars, voire pour les blasés qui pensent que, de toute manière, le PS et LR ne sont jamais que les marionnettes jumelles du grand complot libéralo-mondialiste, mais il leur reste toujours le vote blanc ou la pêche à la ligne...&nbsp;Bref, soit on s&#39;abstient, soit on pousse le candidat que l&#39;on déteste le moins vers la magistrature suprême et on s&#39;en plaint pendant les cinq ans qui suivent (le passage au quinquennat étant d&#39;ailleurs une bonne chose de ce point de vue, se plaindre pendant cinq ans étant moins problématique que de se plaindre pendant sept ans chez les électeurs qui font de l&rsquo;eczéma somatique).&nbsp;Avec cette mode des primaires, les choses se compliquent encore davantage. Désormais, on a même carrément un premier tour officieux d&#39;avant le premier tour officiel dont le but est de désigner le candidat PS ou LR qui fera face à Marine Le Pen, sera mécaniquement élu, et fait donc pratiquement office de tour final anticipé (vous suivez&nbsp;? Vous pouvez relire une seconde fois si ça n&#39;est pas clair).&nbsp;Du coup, des pro-kolkhoze qui se couperaient un bras plutôt que de voter Hollande dans des circonstances normales envisagent d&#39;aller voter Juppé pour faire barrage à Sarkozy quand des pro-accordéon-musette étudient la possibilité de se pointer aux qualifications PS pour empêcher Hollande de s&#39;offrir un renouvellement de bail.&nbsp;Les Anglais, qui n&#39;ont pas moins de problèmes que nous mais pas les mêmes, ont plus ou moins répondu à cette question en inventant <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Scrutin_uninominal_majoritaire_à_un_tour">le scrutin à tour unique et majorité relative</a>&nbsp;: il y a une liste de candidats, les gens votent pour celui qu&#39;ils préfèrent, et bing, le candidat qui remporte le plus de voix décroche le pompon même s&#39;il est minoritaire. On ne peut pas faire plus simple. On ne calcule plus, on ne construit plus de stratégie complexe, mais on vote en conscience plutôt que pour le type qu&#39;on déteste plus que le type qu&#39;on déteste moins.&nbsp;Ah, et cesse-t-on de faire la gueule pendant les cinq ans qui suivent&nbsp;? Non, bien sûr, puisqu&#39;on a perdu de toute manière.

Ces élections à la britannique qui nous sauveraient des poisons des primaires

Zone Franche

<h3 class="s2">Atlantico : Julie Gayet fait, cette semaine, la couverture de&nbsp;Paris Match. Pensez-vous qu&#39;elle va prendre une place importante dans la campagne de François Hollande&nbsp;?</h3>Christelle Bertrand : Au delà de Paris-Match, l&rsquo;actrice vient d&rsquo;être choisie pour être l&rsquo;une des marraines d&rsquo;une campagne gouvernementale contre le sexisme. On pourrait y voir une coïncidence si cette initiative ne coïncidait pas avec le lancement de la campagne de François Hollande. De plus, dans Paris Match, le couple se raconte pour la première fois. On y apprend que Julie Gayet et le président de la République s&rsquo;appellent quatre fois par jour, et que le couple aime se balader la nuit sur l&rsquo;île Saint-Louis, et qu&#39;ils adorent jouer au tarot dans l&rsquo;intimité. Le même jour, la comédienne faisait aussi la couverture du Parisien Magazine. Il s&#39;agit, bien entendu, pour le couple, de tenter de reconquérir l&#39;opinion. Mais l&#39;exercice est dangereux, François Hollande doit se garder de tomber dans la &quot;peopolitique&quot; comme il l&#39;a souvent reproché à Nicolas Sarkozy. Il doit aussi faire attention à ne pas froisser Valérie Trierweiler, toujours prompte à dégainer lorsqu&#39;elle se croit attaquée, et sans doute encore capable de nuire au président de la République.&nbsp;<h3 class="s2">Julie Gayet n&#39;est pas la seule à monter au créneau. Ces derniers temps, les &quot;hollandaises&quot; ont été proactives : Ségolène Royal a affronté Manuel Valls tout comme Najat Vallaud-Belkacem, Marisol Touraine s&#39;est montrée très véhémente contre la droite lors du meeting de &quot;Hé oh la gauche&quot;. Est-ce une montée en puissance coordonnée&nbsp;?</h3>Certes, Ségolène Royal va jouer un rôle majeur auprès du président de la République comme elle l&#39;a fait en 2012. Elle devrait notamment aider le président candidat à défendre son bilan en matière d&#39;écologie afin de tuer une candidature EELV. Mais le rôle de Ségolène Royal ira bien au-delà de son ministère. Elle conseillera aussi le président de la République, comme elle l&#39;a toujours fait, dans bien d&#39;autres domaines. Il lui a toujours reconnu une formidable intuition et lui fait confiance notamment en matière sociale. Cela étant dit, si elle monte au créneau contre Manuel Valls, ça n&#39;est pas pour défendre le président mais bien parce qu&#39;elle se bat pour une idée à laquelle elle croit. Ce n&#39;est d&#39;ailleurs pas la première fois que le sujet oppose Manuel Valls et la ministre de l&rsquo;Environnement. Ils se sont aussi opposés à propos de Notre-Dame-des-Landes et de Sivens. Le cas de Ségolène Royal est donc à mettre à part.&nbsp;En revanche, si l&#39;on entend beaucoup, en ce moment, Najat Vallaud-Belkacem, Marisol Touraine ou même Axelle Lemaire, ça n&#39;est sans doute pas un hasard. Le président, par exemple, souhaite que la secrétaire d&rsquo;État au numérique, prenne plus souvent la parole; il a d&#39;ailleurs cité son projet de loi lors de son discours de mardi. Il se dit aussi que Najat Vallaud-Belkacem pourrait être la directrice de campagne de François Hollande ;&nbsp;c&#39;est elle qui a appelé à commencer la campagne sans attendre que Hollande soit candidat, tout un symbole.&nbsp;Enfin, si les femmes ministres sont beaucoup intervenues ces dernières semaines, c&#39;est aussi parce que la polémique qui faisait l&#39;actualité s&#39;y prêtait. Dans le débat sur le burkini, l&rsquo;Élysée a sans doute considéré qu&#39;elles étaient plus légitimes à porter une parole modérée, atténuant les positions très radicales de Manuel Valls. Il fallait, en effet, déblayer le terrain, préparer l&#39;opinion au discours plus ouvert que le président s&rsquo;apprêtait à prononcer salle Wagram.&nbsp;<h3 class="s2">Pourquoi François Hollande demande-t-il à ces femmes de monter au créneau&nbsp;? Qu&#39;espère-t-il en tirer&nbsp;? Un renouvellement de son image&nbsp;?</h3>François Hollande en attend plusieurs choses. Tout d&#39;abord, il sait qu&#39;il a un problème avec les femmes depuis l&#39;affaire Valérie Trierweiler, et en particulier depuis le communiqué très sec via lequel il a annoncé leur séparation. Conscient que son attitude l&#39;a fait passer pour un homme bien peu capable d&rsquo;empathie et de respect, il s&#39;en explique dans un récent livre. La montée au créneau des &quot;hollandaises&quot; est une deuxième salve tendant à le réconcilier avec la gente féminine. François Hollande joue aussi la carte féminine pour marquer des points face à la droite. Et il faut dire que, de ce point de vue là, la bataille de NKM pour obtenir ses parrainages lui rend bien service. Enfin, ces femmes sont aussi un moyen pour François Hollande de contrer les ambitieux -&nbsp;je pense à Manuel Valls et Emmanuel Macron. Elles ont toujours été fidèles au président de la République, n&#39;ont jamais renié leurs engagements, et en sont ainsi remerciées.&nbsp;&nbsp;

A la sortie du Conseil des ministres le 27 avril 2016, Emmanuel Macron serre la main du président Hollande. Au premier plan, Ségolène Royal.

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Pourquoi François Hollande s'entoure-t-il de femmes pour lancer sa campagne ?

Femmes je vous aime

Les amazones du Président : la grande offensive des femmes pour décrocher une réélection de François Hollande est lancée

Septième République

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Un seul tour, pas 3 ! Ces élections à la britannique qui nous sauveraient des mille et un poisons des primaires

La fonction s&#39;est fortement dévaluée ces dernières années, entre les seconds mandats pour rien de Mitterrand et de Chirac ou les premiers quinquennats pour pas grand chose de Sarkozy et de Hollande, mais j&#39;imagine qu&#39;il faut toujours une sacrée dose d&#39;ego pour se déclarer candidat à la présidentielle...&nbsp;Après tout, s&#39;il existe pas mal d&#39;opportunités de devenir ministre dans ce pays où un gouvernement &laquo;&nbsp;resserré&nbsp;&raquo; peut compter jusqu&#39;à cinquante membres, il n&#39;y a qu&#39;un seul job de président. Et dans le genre &laquo;&nbsp;j&#39;ai de très très grosses responsabilités politiques, figurez-vous ! &raquo;, c&#39;est ce qui se fait de plus pointu.&nbsp;Pour autant, si c&#39;est plutôt bien payé, qu&#39;il y a un logement de fonction bien situé, qu&#39;on voyage beaucoup et qu&#39;on rencontre des gens intéressants, il faut tout de même avoir la conviction qu&#39;on sera capable de faire la différence sur de gros dossiers pas fastoches en plus d&#39;un melon surdimensionné.&nbsp;Du coup, et davantage que l&#39;ego d&#39;un &laquo;&nbsp;candidat naturel&nbsp;&raquo; présumé <a class="Colorbox" href="http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/08/19/25002-20160819ARTFIG00098-je-n-ai-pas-eu-de-bol-sur-le-chomage-hollande-sous-le-feu-des-critiques.php" target="_blank">vaguement compétent</a> et porté par un appareil, c&#39;est la prétention abyssale des seconds couteaux qui m&#39;intrigue le plus ces jours-ci ; ce petit côté &laquo;&nbsp;Je fais à la France le don de ma personne&nbsp;&raquo; du type qui sait que ses chances sont minces mais que les circonstances forcent à agir. Parce qu&#39;il le faut. Parce que c&#39;est son devoir.&nbsp;J&#39;entendais d&rsquo;ailleurs Benoît Hamon, <a href="https://www.franceinter.fr/emissions/interactiv/interactiv-17-aout-2016">l&#39;autre matin sur Inter</a>, expliquer comment, effaré par les terribles avancées du néolibéralisme sous un président dont il a tout de même été le ministre un petit moment, il se sentait prêt à remettre les pendules à gauche et c&#39;était beau comme Jeanne à Domrémy. On lui faisait bien remarquer qu&#39;il y avait déjà Marie-Noëlle Lienemann, Gérard Filoche et sans doute Arnaud Montebourg sur le créneau pour la primaire PS, et que ça faisait déjà beaucoup de progressistes providentiels, mais ça n&#39;avait pas l&#39;air de le déranger trop.&nbsp;&laquo;&nbsp;Ils sont cools c&#39;est sûr, répondait-il en substance, mais l&#39;heure est trop grave et je dois rendre l&#39;espoir et la justice sociale à la France. Je n&#39;ai pas le choix &raquo;.&nbsp;Un peu comme Nadine Morano de l&#39;autre côté, qui n&#39;a tellement &laquo; <a href="http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0211199710643-primaire-morano-laisse-planer-un-doute-sur-une-candidature-hors-parti-2020264.php">plus rien à perdre et tout à défendre</a>&nbsp;&raquo; dans son combat pour la race blanche, qu&#39;elle est prête à sauver la France de l&#39;extérieur du parti si les poids lourds ne leur laissent pas assez de parrainages, à elle, Myard, Didier, Lefebvre et la tripotée de seconds couteaux qui font du Le Pen soft chez les Républicains.&nbsp;De droite ou de gauche, les équipes B servent au moins à une chose : nous rappeler que ça pourrait être pire.

Primaires : les seconds couteaux qui se prenaient pour des fines lames

La vie va s&rsquo;arrêter. La période bénie de la petite bricole électorale va s&rsquo;emparer de la France à partir de la rentrée. Les mauvais chevaux dont nous héritons, les vestiges du passé, que nous allons subir pendant 9 mois, le temps d&rsquo;une mauvaise grossesse non souhaitée, vont se mettre dans les starting-blocks et commencer leur danse du ventre mou. Le pays va s&rsquo;arrêter, lui qui redémarre à peine et bien timidement.Nous sommes comme un coureur qui pense à se lancer, et se voit arrêté dès son début de course. Pays malade d&rsquo;élections trop rapprochées, la rentrée s&rsquo;annonce bien triste. La guerre des primaires, réelles ou de façade, vont rythmer le travail des journalistes politiques, qui feront des miracles pour trouver du relief à des propositions déjà dévoilées et combien décevantes. La guerre du nombre d&rsquo;heures de travail, du nombre final de fonctionnaires ou du maintien de l&rsquo;ISF à droite. Passionnant. Celle du combat de la gauche de la gauche contre la gauche bien gauche de l&rsquo;autre. Désespérant. Le bûcher des vanités, va alimenter un barbecue des inutilités.Pendant ce temps les Français travaillent. Les start-up se créent. Les jeunes aspirent au changement. Le numérique envahit le monde. Certains investissent dans la disparition de l&rsquo;homme. Les systèmes traditionnels volent en éclats. La liberté retrouve son chemin via l&rsquo;économie collaborative. Le digital crée de l&rsquo;activité à défaut, pour l&rsquo;économie dirigiste et centralisatrice de notre pays, de savoir encore le faire. Les USA font la course en tête dans toutes les disciplines, et plus discrètement, la Chine. L&rsquo;Europe n&rsquo;en dit pas un mot et provoque la défiance des peuples. Les petites restent petites, les grosses quittent la France. Toutes les grandes sociétés, ou presque, prévoient une diminution progressive de leurs effectifs en France, même si quelques accords ici et là, ancrent pour quelques années encore, certains emplois industriels en France.Pendant ce temps les Français tentent, seuls, d&rsquo;améliorer leur situation. Ils prennent plusieurs emplois, depuis qu&rsquo;on leur a volé les heures supplémentaires défiscalisées. Ils cherchent à travailler le dimanche, puisqu&rsquo;ils ont bien compris, eux, que le dimanche créait des emplois pour les uns, des augmentations de salaire pour les autres. 500 emplois aux Galeries, 350 au printemps, 150 à la FNAC. 3 accords. 1000 emplois. Des augmentations de 300 parfois 500 euros pour des salariés qui sont à 2200eur/mois en moyenne, soit 25% de pouvoir de vie en plus.Les Français cherchent la voie seuls, car les politiques n&rsquo;ont aucune voie à leur offrir et plus aucune voix qui ne soit écoutée. Les politiques français n&rsquo;ont rien dans le ventre. Pour l&rsquo;immense majorité en tous cas. Heureusement, il existe des exceptions, mais ils ne sont pas parmi les favoris des petits calculs partisans.Les syndicats font l&rsquo;escargot. Ils veulent que la France reste dans sa coquille et assiste, mais à l&rsquo;abri, à sa décadence non contrôlée. Les forces à l&rsquo;œuvre sont désolantes, elles aussi. Il y a de quoi pleurer. Les congés approchent, et si les vacances feront œuvre de détente et d&rsquo;oubli provisoire, mais la rentrée n&rsquo;en sera que plus triste.Les grands sujets ne sont pas abordés. L&rsquo;énorme bouleversement qui nous arrive en pleine face laisse de marbre nos gouvernants. La domination américaine, l&rsquo;absence de réflexion sur l&rsquo;ubérisation et sa signification (reste le travail de l&rsquo;observatoire de l&rsquo;Ubérisation), l&rsquo;investissement massif sur les technologies qui tentent de bouleverser le rôle, la nature et la place de l&rsquo;homme sur cette terre. Aucune réaction chez nos politiques.&nbsp;De marbre à nouveau. Les technologies comme CRISPR qui peuvent bouleverser aussi négativement que positivement, notre ADN. De marbre à nouveau. Nos politiques sont des statues de marbre, face à une économie élastique.Pendant ce temps les USA créent 247 000 emplois ce mois ci. Le pouvoir est à l&rsquo;économie, pas aux politiques. Nous n&rsquo;avons malheureusement toujours pas de société civile en France. Inexistante, invisible, sans écho. Il faut nous prendre en mains ou trouver un leader pour qui nous existerions et qui s&rsquo;appuierait sur nous. Il en existe. Mais seront ils à l&rsquo;écoute&nbsp;? Suite à la rentrée, espérons que les châteaux de sable serviront d&rsquo;exemple pour bâtir de nouveaux édifices, aux portes plus ouvertes, ouvertes à la diversité. L&rsquo;anti-système. Bon été à tous, reprenez possession de vos rêves et confiez les à ceux qui les méritent. A vous. A nous.

Blogs 26 mars

Primaires désespérantes, syndicats escargots : la descente aux enfers commence	

Les entrepreneurs parlent aux Français

Sauveurs de la France

Je n&rsquo;ai pas encore vraiment compris ce qui poussait la gauche du PS à exiger des primaires<a href="http://www.liberation.fr/france/2016/02/09/a-gauche-la-primaire-fait-ecole_1432263"> avec autant d&rsquo;énergie</a>. D&rsquo;abord, c&rsquo;est un concept directement importé des États-Unis, ce qui devrait le rendre suspect, et, ensuite, les deux socialistes <a href="http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/01/17/sondage-emmanuel-macron-prefere-a-manuel-valls-ou-francois-hollande-pour-2017_4848671_823448.html">les plus populaires</a> d&rsquo;après les sondages &ndash; Valls et Macron &ndash; sont justement ceux que les sinistres extrêmes rêvent de dégommer.&nbsp;Mais c&rsquo;est sans doute qu&rsquo;à l&rsquo;instar <a href="http://www.leparisien.fr/politique/presidentielle-2017-les-francais-adorent-les-primaires-06-02-2016-5521755.php">de tous les Français</a>, quel que soit leur pied d&rsquo;appel, les tenants de la gauche authentique se sont rendu compte que ces élections pour de rire étaient devenues la seule occasion de voter &laquo;&nbsp;pour&nbsp;&raquo; plutôt que &laquo;&nbsp;contre&nbsp;&raquo;.&nbsp;Et un second tour de présidentielle Hollande-Le Pen ou Sarkozy-Le Pen, comme d&rsquo;hab désormais, ça ne doit plus faire rêver grand monde.&nbsp;Du coup, s&rsquo;il y a moyen de s&rsquo;épargner ça&hellip;&nbsp;Personnellement, j&rsquo;envisage très sérieusement de voter dans les deux camps (à un ou deux euros le bulletin, même en période de disette, je peux encore me permettre ça). Chez les réacs, j&rsquo;irai sans doute soutenir Juppé. Il est sympathique, <a href="http://www.sudouest.fr/2016/01/31/quand-alain-juppe-joue-au-beer-pong-dans-un-pub-avec-des-jeunes-2259589-625.php">pas collet monté</a>, n&rsquo;aime pas le FN, peut peut-être nous débarrasser de l&rsquo;ex-maire de Neuilly une bonne fois pour toutes et on dit qu&rsquo;il a fait du bon boulot à Bordeaux même si c&rsquo;est peut-être juste de l&rsquo;intox parce que je n&rsquo;ai pas refichu les pieds dans ce patelin depuis des années.&nbsp;Mais est-ce qu&rsquo;il saurait effectivement remettre le pays en route&nbsp;? Rien n&rsquo;est moins sûr&nbsp;: il fait de la politique depuis le haut Moyen-âge et, s&rsquo;il avait servi à quelque chose de concret depuis, ça se saurait. Pas grave. I can live with that.&nbsp;Chez les progressistes, je miserai plutôt sur Macron. Il a tout un tas de bonnes <a href="http://www.gouvernement.fr/action/le-projet-de-loi-pour-la-croissance-l-activite-et-l-egalite-des-chances-economiques">idées sociales-libérales</a> sur lesquelles je ne reviendrai pas ici, n&rsquo;a pas le petit côté psychorigide de Valls et garde cette capacité à mettre <a href="https://fr.news.yahoo.com/fonctionnaires-illettr%C3%A9es-35-heures-emmanuel-macron-gaffe-r%C3%A9trop%C3%A9dale-194826476.html">les pieds dans le plat</a> que l&rsquo;on finit par perdre à force d&rsquo;éviter de désespérer Billancourt. Est-ce qu&rsquo;il pourrait, lui, nous rendre un peu du lustre perdu&nbsp;? Disons qu&rsquo;il essaierait au moins de passer le chiffon ici et là. Ça serait déjà pas mal. A l&rsquo;impossible nul n&rsquo;est tenu.&nbsp;Dans les deux cas, en tout cas, j&rsquo;aurais effectivement l&rsquo;impression de ne pas seulement voter par défaut. Allez, pour Macron, on pourrait même parler d&rsquo;un certain enthousiasme. Pourquoi pas. Soyons fou.&nbsp;Le hic, c&rsquo;est que Juppé, isolé dans sa province, a en réalité aussi peu de chances de mettre <a class="Colorbox" href="http://www.challenges.fr/politique/les-republicains/20160118.CHA4035/pour-l-opinion-le-prochain-president-c-est-juppe-mais-sarkozy-sait-qu-il-faut-se-mefier-de-l-opinion.html" target="_blank">le propriétaire de l&rsquo;ex-UMP</a> au tapis que Macron en a de passer les barrages de la légendaire synthèse socialiste, Hollande étant bien fichu de se requalifier (lui ou Aubry, son clone sans le sens de l&rsquo;humour et avec plus de cheveux). Résultat des courses, primaires ou pas&nbsp;: un second tour Sarkozy-Le Pen. Ou Hollande-Le Pen. Mais bon, qu&#39;est-ce que vous voulez que je vous dise... On revotera contre. Comme d&rsquo;hab.

Septième République

Un seul tour, pas 3 ! Ces élections à la britannique qui nous sauveraient des mille et un poisons des primaires

Sauveurs de la France

Primaires : les seconds couteaux qui se prenaient pour des fines lames

Caucus-pocus

Primaires PS-LR, des élections pour de rire ?