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Dans les pays &quot;normaux&quot; (cf&nbsp;: à peu près tous les pays du monde qui ne soient pas simultanément bordés par l&#39;Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, l&#39;Italie et l&#39;Espagne), lorsqu&#39;on fait grève, qu&#39;on défile dans les rues avec des banderoles ou qu&#39;on dévaste un centre-ville à coups de barres de fer, on le fait ouvertement pour sa pomme.Oh, ce n&#39;est pas qu&#39;on y soit spécialement égoïste, dans ces pays normaux, ne vous méprenez pas, mais au moins plus franc du collier. Vous êtes employé du métro londonien, par exemple, et vous décidez de lever le pied parce que vous avez envie de plus de ceci ou de moins de cela, <a href="http://www.lepoint.fr/monde/la-greve-du-metro-provoque-le-chaos-a-londres-06-08-2015-1955214_24.php" target="_blank">eh bien vous le dites</a>&nbsp;: &quot;Je suis en grève parce que je veux gagner plus et bosser moins, ce qui rendrait ma vie plus sympa, et c&#39;est le moyen que j&#39;ai trouvé de faire pression sur mon employeur pour obtenir satisfaction&quot;. Mais vous ne passez pas au JT en expliquant que ça vous fait mal au cœur de voir les Londoniens aller bosser à pied, mais que c&#39;est précisément pour défendre leur droit imprescriptible de prendre le métro que vous les en empêchez.&nbsp;Vous êtes un agriculteur polonais et vous répandez du lisier devant votre ministère de l&#39;agriculture pour protester contre l&#39;interdiction de balancer des déjections porcines où bon vous semble, vous ne racontez pas à la radio que vous êtes les &quot;jardiniers du paysage&quot; et défendez l&#39;art de vivre à la polonaise <a href="http://www.humanite.fr/leurope-liberale-ne-resoudra-pas-la-crise-agricole-598830" target="_blank">contre les coups de boutoirs de l&#39;Europe libérale</a>. Vous demandez juste qu&#39;on ne vous gonfle pas quand vous salopez la nature parce que vous avez toujours fait comme ça, que ça vous coûte moins cher et que c&#39;est plus pratique de toute manière.&nbsp;Vous êtes un un hooligan russe et vous choisissez un beau beau matin d&#39;aller exprimer vos frustrations nihilistes en explosant des vitrines et des distributeurs de billets, vous le justifiez à la limite par la défaite du Spartak Moscou mais vous ne donnez pas d&#39;interviews dans lesquelles <a href="http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/05/25/les-casseurs-contestent-la-violence-legitime-de-l-etat_4925824_823448.html" target="_blank">vous vous déclarez choqués</a> par l&#39;inversion de la hiérarchie des normes dans l&#39;article II de la loi Travail.&nbsp;Nos conflits à nous, par comparaison, ne sont jamais dictés par des intérêts catégoriels, les agents de la RATP ne supprimant des métros que pour en améliorer la fréquence et la Poste ne bloquant le courrier que pour en accélérer l&#39;acheminement. Ça ne convainc personne, il y a belle lurette que le type qui doit poser une journée de congé parce qu&#39;il n&#39;y a pas de transports ou d&#39;école pour les enfants a compris que ça n&#39;avait pas grand chose à voir avec ses petites préoccupations prosaïques d&#39;usagers, mais la comédie se poursuit. Et le boss de la CGT a beau censurer la presse nationale au nom de son opposition à la loi El Khomri, le renvoi des TGV au garage de ces derniers jours n<a href="http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/04/26/greve-sncf-cinq-questions-sur-le-nouveau-cadre-social_4908803_1656968.html">&#39;a pas grand chose à voir avec le fameux 49.3</a>.&nbsp;Quand on vous fait du mal, c&#39;est rarement pour votre bien.

Grèves, blocages et violences urbaines : je te fais du mal mais c'est pour ton b

Zone Franche

Terrorisme syndical : faudra-t-il se résoudre à dissoudre la CGT ?

Aux grands maux les grands remèdes 

Emmanuel Macron était à Lunel, dans l&#39;Hérault, vendredi pour &quot;envoyer ce message, dire qu&#39;à Lunel, il y a de l&#39;espoir&quot;. Cette ville est en effet connue pour être un bassin de recrutement pour le jihad : huit habitants de la ville au moins sont morts en Syrie aux côtés de l&#39;Etat islamique.Le ministre de l&#39;Économie est allé à la rencontre de jeunes élèves d&#39;une école du numérique de Lunel.&nbsp;&quot;Je voulais venir dans cette belle ville parce que d&#39;abord on a souvent parlé de Lunel en termes inquiétants, comme un des exemples d&#39;une ville qui a souffert de ce phénomène du jihad et d&#39;une radicalisation&quot;, a-t-il déclaré à la presse.Mais l&#39;image qui restera de cette visite n&#39;est pas celle de la rencontre avec les étudiants, mais de la confrontation entre le ministre et des militants CGT. Filmée par BFMTV, la vidéo commence avec le ministre qui déclare aux militants qu&#39;il n&#39;a &quot;pas de leçons à recevoir&quot;. &quot;Si vous ne voulez pas que la France soit bloquée, arrêtez de la bloquer&quot;, poursuit-il, puis l&#39;un des militants réponds: &quot;Ce qui bloque la France, c&#39;est le 49-3, monsieur Macron&quot;.Au second interlocuteur, il lance ensuite : &quot;Vous n&#39;allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c&#39;est de travailler&quot;. &quot;Mais je rêve de travailler monsieur Macron&quot;, répond le militant. &quot;Tous les chômeurs ont envie de travailler&quot;, lance une autre personne.&nbsp;

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Macron à des militants CGT : "Le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de

Qu'ils mangent de la brioche

Macron à des militants CGT : "Le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de travailler"

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Grèves, blocages et violences urbaines : je te fais du mal mais c'est pour ton bien

Je viens de recevoir un coup de fil de William Martinet, le président de l&#39;UNEF et ennemi en chef de la loi Travail, qui n&#39;est pas très content <a href="http://www.atlantico.fr/rdv/zone-franche/william-martinet-president-unef-anti-loi-el-khomri-et-futur-ministre-hugues-serraf-2613397.html">de mon papier de l&#39;autre jour</a>&nbsp;: &quot;Vous laissez entendre qu&#39;il m&#39;a fallu dix ans pour décrocher ma licence, mais ce n&#39;est pas vrai. Je l&#39;ai eue en quatre ans, figurez-vous&nbsp;!&quot;. &quot;Ah bon, je réponds étonné,&nbsp;c&#39;est pourtant ce qu&#39;avaient dit l&#39;AFP puis Le Point. Je leur ai fait confiance...&quot;&nbsp;―&nbsp;&quot;Eh bien ils se sont plantés. Ou ils ont fait exprès de travestir la réalité, il m&#39;explique.&nbsp;En tout cas, ils se sont contentés de calculer la période entre ma première inscription à la fac en 2006 et mon inscription en master cette année. Le Point a d&#39;ailleurs&nbsp;<a href="http://www.lepoint.fr/politique/qui-est-william-martinet-le-vieil-etudiant-qui-veut-la-peau-de-la-loi-travail-04-03-2016-2023026_20.php">modifié son article par la suite...</a>―&nbsp;Ah OK. Disons que ça fait plutôt neuf ans en licence alors... C&#39;est pas très différent si vous voulez mon avis.―&nbsp;Non non, pas du tout, vous ne comprenez pas&nbsp;: je me suis bien inscrit en première année de licence en 2006 juste après le bac, c&#39;est vrai, mais j&#39;ai eu ma licence quatre ans plus tard en 2010. Quatre ans pour une licence, c&#39;est pas si lamentable tout de même, c&#39;est à peine une année de plus que la norme...―&nbsp;Effectivement. Mais qu&#39;est-ce que vous avez fait dans l&#39;intervalle, je veux dire si vous venez&nbsp;tout juste&nbsp;de vous inscrire en master&nbsp;? Vous aviez laissé tomber les études&nbsp;?―&nbsp;Non, j&#39;étais inscrit&nbsp;à un autre master. Que je n&#39;ai malheureusement pas terminé...―&nbsp;En master&nbsp;pendant cinq ans&nbsp;?―Euh... Oui...―&nbsp;Hum... Vous voulez donc que je modifie mon papier en disant que ce n&#39;est pas en licence que vous avez glandé&nbsp;mais en master&nbsp;? Pourquoi pas mais ça ne va pas beaucoup arranger votre e-réputation de dilettante...―&nbsp;Je veux juste que vous précisiez qu&#39;il ne m&#39;a pas fallu dix ans pour une licence&nbsp;!&quot;<h3 class="s2">La fac, tremplin politique pour progressistes ambitieux</h3>Bon, moi, je ne veux pas la mort du p&#39;tit cheval. William Martinet, je n&#39;ai rien contre lui&nbsp;personnellement. Mais ce que j&#39;ai écrit (en substance qu&#39;il est inscrit à la fac depuis dix ans et que, à bientôt trente ans, il stagne toujours à bac +3 et passe plus de temps en AG qu&#39;en cours), je le maintiens parce que c&#39;était précisément l&#39;enjeu de cette chronique sur la fac comme&nbsp;<a href="http://www.la-croix.com/France/Politique/Les-anciens-Unef-aujourd-pouvoir-dans-situation-inconfortable-2016-03-10-1200745863">tremplin de carrière politique pour progressistes ambitieux</a>.&nbsp;A fortiori&nbsp;lorsqu&#39;on s&#39;inscrit en master de Sciences sociales après une licence de Biologie et qu&#39;on se place en mode branleur idéologisé pendant cinq ans.― &quot;En mode branleur&nbsp;?! Mais pas du tout&nbsp;!―&nbsp;Ben vous passez cinq ans en master 1, un diplôme qui se prépare théoriquement en un an, et vous ne l&#39;obtenez même pas...―C&#39;est parce que les deux premières années, j&#39;ai dû vendre des sandwiches au Subway pour gagner ma vie, je n&#39;avais plus le temps d&#39;étudier&nbsp;!―&nbsp;C&#39;est triste, mais vous n&#39;étiez plus vraiment étudiant, juste inscrit, quoi...―&nbsp;Je n&#39;arrivais pas à faire les deux, le boulot et la fac...―&nbsp;Et les trois années suivantes&nbsp;?―&nbsp;Ben là, je me suis engagé dans le combat syndical et je n&#39;avais pas non plus le temps pour les cours...―&nbsp;Vous n&#39;étiez plus vraiment étudiant non plus, juste syndicaliste à plein temps alors puisque vous aviez aussi abandonné la confection de sandwiches...―&nbsp;Si vous voulez...&quot;Ancien branleur de compétition moi-même (j&#39;ai fait trois premières années dans trois facs et trois matières différentes, participé à des tas de manifs, distribué des tonnes de tracts, et je n&#39;ai même pas été fichu de devenir président de l&#39;UNEF), j&#39;ai une certaine expérience des raisons pour lesquelles on arbitre entre études et militantisme (authentique je-m&rsquo;en-foutisme dans mon cas). William Martinet, trop pris par le combat anti-El Khomri pour espérer achever son mémoire sur &quot;l&#39;impact du numérique dans l&#39;économie solidaire&quot;&nbsp;avant l&#39;été, est peut-être plus sincère dans ses engagements que je ne l&#39;étais dans les miens&nbsp; (allez savoir), mais fait davantage jeune homme politique que vieil étudiant. A long terme, pas sûr qu&#39;il y gagne au change.

William Martinet : "C'est mon master que je n'ai pas réussi à obtenir en 5 ans"

La&nbsp;<a href="http://www.assemblee-nationale.fr/14/projets/pl3600.asp" target="_blank">loi Travail</a>&nbsp;est à peine présentée au Conseil des Ministres, et déjà elle s&#39;est inscrite dans le paysage politique et économique comme un point de fixation et de repère. Cette localisation centrale, qui rappelle une fois de plus la fonction structurante du droit social dans nos sociétés, n&#39;est pas allée sans recours aux mythes, aux simplifications abusives ou aux torsions de la réalité. Une première mise en perspective de ceux-ci s&#39;imposait, sous réserve bien entendu des remarques qui seront portées sur les versions futures ou amendées.&nbsp;<h2>La loi Travail et le prosélytisme religieux</h2>Dès la publication de l&#39;avant-projet, nous avions remarqué que l&#39;article 6 du &quot;paquet Badinter&quot; introduisait des précisions nouvelles quant aux pratiques religieuses en entreprise, qui ne correspondaient pas complètement à la doctrine du &quot;droit constant&quot; mise en avant par l&#39;auteur du texte. En particulier, elle reconnaissait un droit d&#39;expression religieuse dans l&#39;entreprise, soumis à des limites en rapport avec l&#39;activité de celle-ci.&nbsp;Cette innovation, que certains présentent comme une protection pour les employeurs (on en doute fortement), fait l&#39;objet d&#39;un tapage important, notamment de la part de Jean-François Coppé.&nbsp;On se montrera moins catégorique que lui: le gouvernement a en effet retiré le texte sous sa forme de préambule au Code, mais devrait le présenter comme un guide à la réécriture future du même Code. Le texte explique qu&#39;une &quot;commission d&rsquo;experts et de praticiens des relations sociales est instituée afin de proposer au Gouvernement une refondation de la partie législative du code du travail. (...)&nbsp;Ses travaux s&rsquo;appuient sur les principes essentiels du droit du travail ci-après mentionnés.&quot;Que veut dire, en droit, &quot;s&#39;appuyer sur&quot;&nbsp;? L&#39;avenir le dira. Bref, si un reproche peut être fait à la version qui entame la navette parlementaire, c&#39;est surtout celui de l&#39;imprécision et de la bâtardise, pas encore celui de l&#39;encouragement au prosélytisme.<h2>Le plafonnement des indemnités de licenciement</h2>Le gouvernement avait prévu d&#39;introduire dans la loi le plafonnement des indemnités de licenciement. L&#39;objectif était de mieux maîtriser le risque de trésorerie pour les petites entreprises en cas de &quot;loterie&quot; aux prud&#39;hommes. La pression a été trop forte: le gouvernement a retiré son dispositif. Reste donc un décret de 2013 qui indique quel montant d&#39;indemnités peut être retenu. Il n&#39;engage pas les tribunaux.Malgré ce retrait, les adversaires de la loi Travail continuent à dénoncer les intentions du gouvernement.&nbsp;<h2>Le forfait-jour dans les PME</h2>Longtemps, le gouvernement a été accusé de vouloir contourner l&#39;annulation par la Cour de cassation des dispositions relatives au forfait-jour prévues dans la convention collective des bureaux d&#39;études techniques (convention Syntec). A la demande des start-ups, le projet de loi prévoyait la possibilité d&#39;instaurer ce régime par décision unilatérale. Finalement, cette disposition est réservée aux accords d&#39;entreprise. Le gouvernement s&#39;est toutefois rallié à la proposition de la CFDT de permettre le forfait-jour par une négociation avec un salarié mandaté. On regrettera toutefois que la loi ne modifie pas les dispositions applicables au mandatement.Les amateurs se reporteront à l&#39;article 8 du texte pour en savoir plus.<h2>Le licenciement économique sans motif économique</h2>Une autre rumeur répandue par les adversaires de la loi porte sur l&#39;extrême souplesse qui serait offerte aux employeurs pour pratiquer des &quot;plans sociaux&quot; sans motif économique. C&#39;est l&#39;article 30 du texte qui tranche le débat en définissant les conditions du licenciement économique:&quot;baisse des commandes ou du chiffre d&rsquo;affaires, des pertes d&rsquo;exploitation, une importante dégradation de la trésorerie ou tout élément de nature à établir leur matérialité&quot;.Le périmètre d&rsquo;appréciation du motif économique est également précisé&nbsp;: il s&rsquo;apprécie au niveau de l&rsquo;entreprise si cette dernière n&rsquo;appartient pas à un groupe&nbsp;; il s&rsquo;apprécie au niveau du secteur d&rsquo;activité commun aux entreprises du groupe implantées sur le territoire national si l&rsquo;entreprise appartient à un groupe. Ce faisant, la législation française se rapproche de celle de nos voisins européens. L&rsquo;article précise que &quot;ne&nbsp;peuvent constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement pour motif économique les difficultés&nbsp;économiques créées artificiellement à la seule fin de procéder à des suppressions d&rsquo;emplois.&quot;Le principe d&#39;un licenciement économique sans motif économique relève donc du fantasme.Mais, répétons-le, toutes ces questions évolueront avec le débat parlementaire.&nbsp;

Myriam El Khomri

Tous ces faux débats sur la loi El Khomri

Perte de temps et d’énergie

William Martinet, président de l&#39;UNEF et <a class="Colorbox" href="http://www.lepoint.fr/politique/qui-est-william-martinet-le-vieil-etudiant-qui-veut-la-peau-de-la-loi-travail-04-03-2016-2023026_20.php" target="_blank">leader de la contestation étudiante sur la loi Travail</a>, est un personnage intéressant parce que totalement prototypique.D&#39;abord, on subodore qu&#39;il ne connaît pas grand chose au monde de l&#39;entreprise &ndash; étant encore en 3e année de biologie à 27 ans et militant à plein temps &ndash; mais ça ne l&#39;empêche pas d&#39;être convaincu que le texte de Myriam El Khomri signe la fin des haricots pour les salariés du privé.Il est accessoirement le négociateur officiel de son organisation sur la douloureuse question de la sélection pour l&#39;inscription en master (il est contre, on le comprend).De fait, au vu de ses difficultés à acquérir les compétences nécessaires à l&#39;obtention de sa licence, il ne connaît sans doute pas grand chose à la vie étudiante au sens propre non plus &ndash; au-delà de l&#39;organisation d&#39;AG et de la diffusion de tracts s&#39;entend. Au lycée déjà, il se bagarrait contre le CPE, ce qui ne l&#39;avait toutefois pas empêché de décrocher son bac semble-t-il, mais peut-être sa capacité à multitasker était-elle supérieure à l&#39;époque...Mais de quoi est-il prototypique, donc ? Oh, pas seulement du branleur qui peut passer dix ans en licence parce que la fac française ne coûte pas un rond et qu&#39;on peut l&#39;encombrer au détriment d&#39;étudiants authentiques pour s&#39;y faire les dents en politique. Non : c&#39;est surtout qu&#39;il est le clone exact de la quasi totalité des têtes pensantes du PS et d&#39;une grande partie de ses élus, passés directement de la contestation estudiantine aux cabinets ministériels après un peu d&#39;assistanat parlementaire (cf. : le type qui vient justement de poignarder El Khomri dans le dos <a class="Colorbox" href="http://www.lesinrocks.com/2016/03/03/actualite/lancien-conseiller-strategique-de-myriam-el-khomri-sinsurge-la-gauche-sest-coupee-de-la-pensee-intellectuelle-11809950/" target="_blank">et dont le nom m&#39;échappe</a>).Ce qui est rigolo, c&#39;est que lorsqu&#39;il sera lui même ministre de ceci ou cela, ou même simplement conseiller du ministre de ceci ou cela, que la majorité de gauche du moment aura procédé à son habituel aggiornamento semi-libéral de mi-mandat, il verra sa propre réforme torpillée dans la rue par son successeur de l&#39;UNEF au nom de la défense des intérêts du peuple. Sa Némésis de dans quinze ans étant probablement encore au collège, il a tout de même le temps de s&#39;y préparer.

William Martinet Unef

William Martinet, président de l'UNEF, anti-loi El Khomri et futur ministre... 

Mouvement perpétuel

CQFD

Politique

Education

William Martinet, UNEF et étudiant à perpétuité  : "Je n'ai pas mis 10 ans à faire une licence de biologie, c'est mon master 1 que je n'ai pas réussi à obtenir en 5 ans !"