C 'est "La chute d'un satyre" pour Gala, "La révolte des actrices" en couverture de Paris-Match ; le mag est plus précis en pages intérieures avec " La chute de l'ogre"... L'hebdomadaire du "poids des mots et du choc des photos" a mis le paquet (photos et enquête) pour évoquer l'affaire qui fait la une de l'actualité depuis des jours. Un petit scoop en ouverture des douze pages consacrées à l'affaire, un cliché flou, celui du "dernier dîner au restaurant avant son entrée en clinique pour sa cure de désintoxication sexuelle". On distingue Harvey Weinstein attablé avec... un homme. Sur la couverture, l'ex-producteur le plus puissant tient de près Marion Cotillard.
La photo date de 2013 ; elle a été prise au festival de Cannes ; Weinstein tout sourire, tient également l'actrice par les épaules en couverture de Public (Weinstein avait produit "La Môme" pour lequel elle avait reçu un Oscar). En pages intérieures le mag aligne les photos de Weinstein en compagnie de Miranda Kerr, Nicole Kidman, Kate Hudson, Léa Seydoux." Des faveurs refusées semblent mettre l'homme en rage", écrit Match qui reproduit la tribune de Marion Cotillard évoquant "les prédateurs" rencontrés dans sa carrière.
Rebelote en couverture de Closer avec l'actrice italienne Asia Argentino (qui l'accuse de viol) en petit format. Voici, comme Match, reprend les témoignages des actrices françaises qui "brisent le silence". Dans ce grand déballage il est souvent question du Festival de Cannes, terrain de chasse de l'ex-producteur. D'après Le Point, son délégué général, Thierry Frémaux redoute que cette affaire porte préjudice à la manifestation, et il se montre "très agacé en privé par la pression médiatique sur la "tolérance" du Festival de Cannes vis-à-vis des agissements de Weinstein". Thierry Frémaux "estime légitimement n'être responsable que de ce qui se passe à l'intérieur du Palais, pas du reste de la Croisette". Cependant, "dans une note interne transmise à ses collaborateurs", il a, selon le Point, redoublé d'insistance pour que tout le monde fasse preuve d'une conduite exemplaire, "attentionnée" et "à l'écoute" envers "les invités et le personnel pendant le festival". Aucazou...
La proposition faite à Stéphane Plaza
"Les femmes ne sont pas les seules victimes du harcèlement sexuel", écrit Closer qui cite l'exemple de Staphane Plaza. L'animateur-agent immobilier et comédien à ses heures a fait une révélation qui n'est pas passée inaperçue dans l'émission Les Grosses Têtes sur RTL. "Pour obtenir un rôle, on m'avait proposé de faire une petite gâterie, parce que tous les comédiens agissent comme ça pour tourner dans un film. Mais on peut aussi dire non". Ce qu'il a fait. Plaza n'a pas révélé le nom ni le sexe de l'auteur de la proposition. Dans Public, Anaïs Maquiné-Denecker, qui a travaillé "journaliste, casteuse, puis productrice", à la télé, raconte qu'"animateurs et producteurs profitent de leur statut et font miroiter des postes à responsabilités aux jeunes recrues. C'est un système de cour... J'ai aussi vu une célèbre productrice se taper ses assistants, à qui elle promettait des promotions".
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