Dans le conflit Syrien, les Etats-Unis ont choisi de ne pas froisser la Turquie qui a fait du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) son principal adversaire, avant l'Etat islamique. "L’EI n’est pas la seule menace existentielle pour le peuple de Turquie, le PKK est également une menace et nous le savons" a ainsi renchérit Joe Biden, vice-président américain, en visite à Ankara. "Nous pensons qu’une vaste majorité de Kurdes veut vivre en paix et il est clair que le PKK n’a montré aucun désir ou inclination à la faire" a-t-il.
"Ce n’est rien d’autre qu’un groupe terroriste et ce qu’il continue à faire est absolument scandaleux."
La sortie est osée car les principales forces terrestres qui luttent en Syrie et en Irak contre l'Etat islamique sont justement des Kurdes. Mais depuis juillet, les attaques liées au PKK, contre des lieux de pouvoir, se sont multipliées en Turquie provoquant la mort de nombreux policiers et civils. Depuis 1984, ce conflit a fait 40 000 morts.
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