La guerre Valls/Hamon se poursuit ce dimanche. Alors que le candidat socialiste organise son grand meeting à Bercy, l'ancien Premier ministre s'est fendu d'une tribune acerbe pour justifier son absence de soutien à Benoît Hamon. La fracture semble entérinée entre les deux gauches. Sur RTL, c'est Aurélie Filippetti qui s'en est pris à Manuel Valls. "Ce qui fait le lit du Front national, c'est quand on ne respecte pas des engagements" tranche l'ancienne ministre de la Culture et de la Communication, à savoir ceux "qui ont été pris dans une campagne présidentielle et au moment de se lancer dans une campagne pour des primaires."
Selon elle, le comportement de Manuel Valls "discrédite la politique" et "fait le jeu du Front national".
Avant de relativiser : "C'est une peau de banane, mais je ne pense pas que ça suffise à entraver la campagne de Benoît Hamon (…) "si c'est pour avoir des rangées d'éléphants socialistes, alignés, qui viennent s'afficher sur la photo, il vaut mieux qu'ils ne soient pas là". "Ceux qui boudent, qu'ils restent dans leur bouderie, nous on est sur le terrain, on ne se résigne pas à la disparation de la gauche dans cette présidentielle."
Nos articles sont ouverts aux commentaires sur une période de 7 jours.
Face à certains abus et dérives, nous vous rappelons que cet espace a vocation à partager vos avis sur nos contenus et à débattre mais en aucun cas à proférer des propos calomnieux, violents ou injurieux. Nous vous rappelons également que nous modérons ces commentaires et que nous pouvons être amenés à bloquer les comptes qui contreviendraient de façon récurrente à nos conditions d'utilisation.
Depuis son lancement Atlantico avait fait le choix de laisser ouvert à tous la possibilité de commenter ses articles avec un système de modération a posteriori. Sous couvert d'anonymat, une minorité d'internautes a trop souvent détourné l’esprit constructif et respectueux de cet espace d’échanges. Suite aux nombreuses remarques de nos lecteurs, nous avons décidé de réserver les commentaires à notre communauté d’abonnés.