Depuis l'interdiction à la circulation des voies sur berges de la rive droite de la capitale, la contestation ne cesse de grandir en Île-de-France. Dans un courrier envoyé à Anne Hidalgo, 168 maires de la région (majoritairement des élus LR), s'inquiètent des conséquences de cette mesure, et s'associent au recours déposé devant le tribunal administratif pour la contester.
Parmi les signataires, figurent notamment Patrick Balkany, Gilles Carrez, Jean-François Copé, Rachida Dati, Claude Goasguen, Philippe Goujon, Christian Jacob, Yves Jégo, Jean-Christophe Lagarde, Gérard Larcher, André Santini, Jean-François Vigier ou Georges Tron.
Tous s'insurgent contre une "décision unilatérale" qui a "des conséquences dramatiques sur l'aggravation des bouchons".
"L'aggravation des encombrements entraîne une détérioration de la vie quotidienne de dizaines de milliers de Franciliens qui ne demandent qu'à exercer leur activité professionnelle, parfois à plus d'une heure de leur domicile", écrivent-ils.
"Les habitants de nos communes qui travaillent à Paris, les Parisiens qui travaillent dans nos communes, et qui n'ont pas la possibilité de se déplacer dans des transports en commun insuffisants ou déjà saturés, sont fatigués et en colère", assurent ces élus, qui dénoncent une "indifférence à l'égard des habitants de la petite et de la grande couronne".
"Voilà pourquoi nous avons décidé de déposer des recours en annulation de cette décision, ou de nous associer au recours déposé par la région et des départements d'Île-de-France", concluent les auteurs de cette lettre.
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