Le pape a adressé une nouvelle fois un appel à l'accueil des migrants en Europe, lors de la messe de minuit célébrée à la basilique Saint-Pierre de Rome. Il n'a pas hésité à comparer le périple de la sainte famille jusqu'à Bethléem avec la situation actuelle de millions de personnes, tentant de trouver une vie meilleure en Europe.
"Dans les pas de Joseph et de Marie, se cachent de nombreux pas,ceux de familles entières qui, aujourd’hui, se voient obligées de partir. Nous voyons les traces de millions de personnes qui ne choisissent pas de s’en aller mais qui sont obligées de se séparer de leurs proches, sont expulsées de leur terre. Pour beaucoup, ce départ n’a qu’un seul nom, la survie", a déclaré le pape dans son homélie. Ces familles veulent, a-t-il dit, "survivre aux Hérode de l’heure qui, pour imposer leur pouvoir et accroître leurs richesses, n’ont aucun problème à verser du sang innocent."
François a invité aussi à partager, célébrer et annoncer la joie de Noël, sans avoir peur et à "reconnaître Dieu présent dans toutes les situations où nous le croyons absent, (…) dans l’hôte indiscret, bien des fois méconnaissable, qui marche par nos villes, dans nos quartiers, voyageant dans nos autobus, frappant à nos portes".
"Petit Enfant de Bethléem, nous te demandons que tes pleurs nous réveillent de notre indifférence, ouvrent nos yeux devant celui qui souffre. Que ta tendresse réveille notre sensibilité et fasse que nous nous sentions invités à te reconnaître dans tous ceux qui arrivent dans nos villes, dans nos histoires, dans nos vies. Que ta tendresse révolutionnaire nous amène à nous sentir invités à prendre en charge l’espérance et la tendresse des nôtres", a conclu le pape dans son homélie très politique.
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