Évidemment, la venue d'Angela Merkel à Paris, quelques jours après sa réélection n'est pas hasard. Il s'agit plutôt d'un signe de bonne volonté à destination d'Emmanuel Macron qui entend bien faire repartir l'Europe, en s'appuyant sur l'Allemagne. "Il est indispensable de construire cette ambition nouvelle" a ainsi expliqué le président de la République. "J’ai la volonté d’y arriver et je crois que nous le pouvons", a répondu la chancelière.
"S'ouvre aujourd'hui une étape importante, où nous aurons beaucoup à faire sur les décisions de court terme et dessiner des perspectives de moyen et long terme pour notre Europe, plus indispensable encore qu'il y a quelques mois", a poursuivi Emmanuel Macron. "C'est cela notre tâche d'ici au mois de juin sur l'union économique et monétaire, sur la politique migratoire, la politique de défense, la culture, sur la politique éducative. Nous proposerons une feuille et nous y mettrons l'énergie requise."
Les deux chefs d'Etat ont profité de cette rencontre pour préparer le prochain sommet de l'Union européenne qui aura lieu en fin de semaine prochaine à Bruxelles.
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