Alors que la campagne pour la présidentielle bat son plein aux Etats-Unis, l’agence de notation Moody’s vient de mettre un argument en défaveur des démocrates dans les mains des républicains. Ce mardi 11 septembre, Moody’s a averti les Etats-Unis sur le fait qu’ils pourraient perdre leur triple A en cas d’échec des négociations entre les élus des deux camps (républicains et démocrates) sur les efforts budgétaires à mettre en œuvre pour 2013.
L’agence de notation explique que "si ces discussions devaient déboucher sur des politiques spécifiques permettant une stabilisation à moyen terme voire une réduction du ratio de la dette fédérale par rapport au PIB, la notation des Etats-Unis serait certainement réaffirmée, avec une perspective qui reviendrait à stable", alors qu’elle est actuellement négative.
Et d’ajouter "si les discussions budgétaires n'aboutissent pas à un tel résultat, la note de Moody's est susceptible d'être abaissée, probablement à Aa1", soit un cran en dessous du Aaa qui est la note la plus haute possible. Un enjeu majeur alors que les américains éliront leur futur président dans moins de deux mois le 6 novembre prochain, l’occasion de renouveler le Congrès.
En mai dernier, l’agence Moody’s avait également menacé le triple A français, qu’elle a laissé inchangée avec une perspective négative, ce qui signifie qu’elle pourrait de nouveau être dégradée à moyen terme. Elle a toutefois indiqué qu’elle se donnait quelques mois pour évaluer la politique du nouveau gouvernement français. Selon l’agence, François Hollande a montré sa détermination à relancer l’économie. Standard & Poor's, une autre agence de notation avait quant à elle dégradé la note de la France à AA+ avec une perspective négative.
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