90%. C'est le taux de confiance que le monde accorde aux pompiers. Selon une enquête réalisée par GfK Verein, les soldats du feu sont les grands chouchous de 25 pays des cinq continents. En deuxième position arrivent les infirmières et les médecins (89%). Les politiques eux, sont les plus détestés (31% de confiance), devant les agents d'assurance (48%) et les maires (53%).
"Partout dans le monde, les responsables politiques sont mal classés en termes de confiance et d'intégrité, explique au Parisien Daniel Lebègue, président de l'antenne française de l'ONG Transparency International.
On retrouve ce constat dans tous les pays gangrenés par la corruption, où il faut payer pour obtenir quelque chose. Mais aussi en Europe, où les dirigeants ont souvent tendance à faire passer leur intérêt personnel avant l'intérêt collectif."
En France, pays des droits de l'homme, le trio perdant regroupe d'ailleurs les politiciens, avec seulement 13% de confiance, les publicitaires (24%) et les agents d'assurance (31%). Les autres professions les moins populaires sont celles de journaliste (40%) et de publicitaire (24%). En revanche, l'Hexagone a une foi toute particulière en les soldats du feu : avec 99% de confiance, c'est chez nous qu'ils sont les plus appréciés, devant les infirmières (95 %) et les urgentistes (95 %)."Ce n'est pas vraiment une surprise, se félicite Patrice Beunard, président du syndicat de pompiers SNSPP-PATS. On travaille tous à partir de la même base : l'engagement pour les autres." Selon lui, si sa profession est autant appréciée c'est aussi car les pompiers sont un service gratuit, payé par les impôts et disponible tout le temps.
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