Alors que les banques n’ont pas la cote auprès de leurs clients, le soupçon de Bruxelles à l’égard de treize établissements européens, dont la banque française BNP-Paribas, ne risque pas de raviver la flamme avec le grand public.
La commission européenne a donc dans le collimateur les grandes banques suivantes : l’Allemande Deutsche Bank ; les Suisses Crédit suisse et la désormais "célèbre" UBS, qui aurait abrité le compte de Jérôme Cahuzac ; trois Britanniques : HSBC, Barclays et la Royal Bank of Scotland ; cinq américaines : JP Morgan, Morgan Stanley, Citigoup, Goldman Sachs et la Bank of America Merrill Lynch, et donc la Française, BNP-Paribas.
Il leur est reproché de s’être entendues illicitement pour empêcher ou retarder des établissements concurrents d'opérer sur le marché des produits dérivés de crédit : soit les Credit default swaps-en anglais- (CDS).
"Ce serait inacceptable si des banques ont collectivement bloqué des échanges pour protéger leurs revenus dans le secteur des dérivés de crédit négociés de gré à gré", a vivement réagi Joaquín Almunia, le vice-président de la commission européenne, chargé de la concurrence.
Depuis son lancement Atlantico avait fait le choix de laisser ouvert à tous la possibilité de commenter ses articles avec un système de modération a posteriori. Sous couvert d'anonymat, une minorité d'internautes a trop souvent détourné l’esprit constructif et respectueux de cet espace d’échanges. Suite aux nombreuses remarques de nos lecteurs, nous avons décidé de réserver les commentaires à notre communauté d’abonnés.