"On ne s'attendait pas du tout à trouver tout cet arsenal." A en croire le JDD, cette petite phrase est celle de Bernard Cazeneuve lorsqu'il prévient François Hollande de l'arrestation de Réda Kriket, jeudi soir à Argenteuil. Des kalachnikovs, des munitions en pagaille mais aussi des explosifs TATP, celui utilisé par les kamikazes. Tout était prêt pour une attaque similaire à celles du 13 novembre dernier. "Avec tout ce matériel, l'attentat, c'était une question de jour", a ainsi affirmé au JDD une source au sommet de l'État. Selon le journal, François Hollande avait demandé à ne pas arrêter immédiatement Réda Kriket mais de le pister pour découvrir ses complices. Son interpellation aurait été précipitée par les attentats de Bruxelles.
Par ailleurs, le parquet fédéral belge a annoncé l'inculpation d'un second suspect en Belgique dans le cadre de l'enquête sur le projet d'attentat déjoué en France. Abderamane Ameuroud, arrêté vendredi et dont la garde à vue avait été prolongée samedi, a été inculpé de "participation aux activités d'un groupe terroriste." Il avait été filmé, blessés à la jambe, à côté des rails du tramway.
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