Bonnes feuilles
Le "triptyque infernal" qui plombe l’industrie française
Patrick Artus et Marie-Paule Virard publient « La dernière chance du capitalisme » aux éditions Odile Jacob. Le capitalisme néolibéral, dont la nature a beaucoup évolué depuis les années 1980, est en sursis. Perçu comme injuste et inégalitaire, il nourrit colère et rancœurs. Il se révèle inefficace en créant de moins en moins de croissance. Faut-il en finir et changer radicalement de système ? Extrait 2/2.
Bonnes feuilles
Le capitalisme contemporain ne produit plus les richesses promises
Patrick Artus et Marie-Paule Virard publient « La dernière chance du capitalisme » aux éditions Odile Jacob. Le capitalisme néolibéral, dont la nature a beaucoup évolué depuis les années 1980, est en sursis. Perçu comme injuste et inégalitaire, il nourrit colère et rancœurs. Il se révèle inefficace en créant de moins en moins de croissance. Faut-il en finir et changer radicalement de système ? Extrait 1/2.
Bonnes feuilles
Réindustrialiser la France ? Un doux rêve quasiment impossible à réaliser
Il n’y a plus de place dans le monde pour que tous les grands pays soient de grands pays industriels. L’industrie va donc se concentrer dans les pays qui, soit bénéficient d’un avantage en termes de coûts de production (Chine et autres pays émergents, en Europe, l’Espagne par exemple), soit présentent un avantage en termes de niveau de gamme (Allemagne, Corée du Sud, Japon) avec une concurrence de plus en plus féroce entre les pays autour de ces deux facteurs. Extrait du livre de Patrick Artus et Parie-Paule Virard "Et si les salariés se révoltaient", aux éditions Fayard (2/2).
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Profits historiques des entreprises contre dégradation des conditions de travail : pourquoi la révolte des salariés pourrait bien arriver prochainement
Tous les ingrédients sont en place pour une situation potentiellement explosive, d’autant que les État providence ne joueront pas éternellement le rôle d’amortisseur. Et si les salariés se révoltaient? Pour le moment, ils se contentent d’exprimer leur désarroi chaque fois qu’ils en ont l’occasion, dans les sondages d’opinion ou dans les urnes, sur fond de désenchantement démocratique et de vertige populiste. Mais il serait inconséquent de minimiser la souffrance collective, de prendre la colère qui monte à la légère. Extrait du livre de Patrick Artus et de Maire-Paule Virard "Et si les salariés se révoltaient", aux éditions Fayard (1/2).