Le technopôle de Château-Gombert
Situé au Nord-Est de la ville, il est orienté vers les sciences de l’ingénieur avec des axes stratégiques comme l’optique, la mécanique, l’énergétique, mais aussi les technologies de l’information. Il est un soutien à l’innovation avec son incubateur Impulse et sa pépinière d’entreprises Marseille Innovation, mais forme aussi les futurs ingénieurs avec les deux écoles d’ingénieurs qui y sont situées : Centrale et Polytech. A Château-Gombert, il y a aussi des laboratoires de recherche, pas moins de 200 entreprises et 4000 emplois.
Le Pôle Média de la Belle de Mai
Il s’agit d’une pépinière d’entreprises installée près de la gare Saint Charles, dans un ensemble d’anciens bâtiments réhabilités dans les années 90-2000 et qui abritaient l’usine de la Seita. La Belle de Mai accueille trois pôles différents. D’abord, le pôle entreprise, tourné vers le multimédia, le numérique et les médias, dans 40.000 m2. Il accueille notamment les studios de tournage de la série Plus Belle la Vie, un incubateur et des locaux d’entreprises. Ensuite, le pôle culturel aussi appelé "Friche Belle de Mai", branché, avant-gardiste où théâtres, représentations et films sont présentés sur 30.000 m2. Enfin, le pôle dit du patrimoine, regroupant les archives de la ville, l’Institut national de l’audiovisuel et de la restauration d’œuvres d’art
Le technopôle Luminy
Dans le Sud de la ville, Grand Luminy Technopôle est entièrement dédié à la santé, aux biotechnologies et à l’immunologie. Trente-deux laboratoires y sont installés, dans lesquels travaillent 1500 chercheurs. Deux facultés et six grandes écoles s’y tiennent aussi et soixante entreprises ont vus le jour. La pépinière Biotech du Grand Luminy, qui a été inaugurée en 2009, offre une plateforme technologique sur laquelle des essais peuvent être réalisés. Le projet Marseille Immunopôle, formalisé il y a deux ans n’a fait que renforcer l’engouement autour du technopôle. La plateforme technologique MIMABs et la start-up Innate Pharma font partie de ce projet.
Le triangle Fort Saint-Jean, place de la Joliette et rue de la République
Situé en bordure littorale, ce "triangle" doit son dynamisme à la rénovation urbaine. Grâce à elle sont arrivés de gros objets de culture comme le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM) ou des théâtres. La réhabilitation du front de mer en fait un endroit attractif pour certaines start-up qui viennent, de plus en plus nombreuses. Parmi elles, beaucoup travaillent dans le secteur du numérique, des services ou de l’informatique. Contrairement aux trois premiers quartiers, il n’y a pas d’infrastructures d’accueil et les installations sont plus informelles, dans des petits bureaux. L’objectif étant d’être dans des coins plus vivants et touristiques.
Le centre-ville
Dans ce quartier de Marseille, en arrière du vieux port, tout reste à faire et il y a beaucoup d’enjeux de rénovation et de redynamisation avec notamment des activités de communication, le déploiement du tramway et un travail collectif d’amélioration. Sa typologie est par ailleurs proche de celle du "triangle". Le centre-ville attire plutôt des créateurs d’entreprises urbains et qui, par définition, aiment et ont besoin d’être en ville. Pauline Leduc
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