Manifestations pro-palestiniennes : Matignon affirme que « la fermeté est et restera totale » <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Un militant pro-gaza évacué de Sciences Po Paris par un gendarme, ce vendredi 3 mai, à Paris.
Un militant pro-gaza évacué de Sciences Po Paris par un gendarme, ce vendredi 3 mai, à Paris.
©Miguel MEDINA / AFP

Mouvements étudiants

À la mi-journée, les forces de l'ordre sont entrées dans l'établissement de Sciences Po Paris pour évacuer les militants pro-Gaza qui l'occupaient depuis la veille.

Alors qu’une intervention de la police a eu lieu ce vendredi 3 mai, aux alentours de midi, pour évacuer plusieurs dizaines d'étudiants mobilisés en soutien à Gaza, qui occupaient à nouveau l’école Sciences Po, à Paris, depuis la veille, Matignon a affirmé que "la fermeté est et restera totale".

"Nous avons systématiquement ordonné l’intervention des forces de l’ordre pour libérer les abords des universités dès que des blocages ou rassemblements s’y installaient", ont fait savoir les services du Premier ministre à nos confrères de BFMTV.

"S'agissant de la situation dans les établissements, certaines ont pu être réglées par le dialogue. Pour d'autres, des réquisitions par les présidents d'université ont été faites et les forces de l'ordre sont intervenues immédiatement. Cette fermeté paie : 23 sites perturbés ont été évacués hier", a poursuivi Matignon.

Concernant Sciences Po Paris, le Premier ministre avait "demandé l'intervention dès la réquisition de l'administrateur provisoire", explique Matignon. Jeudi soir, la direction de l'éblissement avait décidé la fermeture de ses principaux locaux en raison de la nouvelle occupation de militants pro-palestiniens.

"Une présence policière sera maintenue aux abords de Sciences po pour éviter tout nouveau blocage", annonce également Matignon.

Gabriel Attal a par ailleurs "demandé à la ministre de l’Enseignement supérieur, en lien avec l’administrateur provisoire, de tout mettre en œuvre pour mettre un terme pur et simple à cette spirale honteuse".

BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !