La Chine a lancé la sonde Chang’e-6 pour collecter des échantillons sur la face cachée de la Lune<!-- --> | Atlantico.fr
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Une fusée Longue Marche 5, transportant la sonde lunaire Chang'e-6, décolle sous la pluie au Centre de lancement spatial de Wenchang, dans la province de Hainan, dans le sud de la Chine, le 3 mai 2024.
Une fusée Longue Marche 5, transportant la sonde lunaire Chang'e-6, décolle sous la pluie au Centre de lancement spatial de Wenchang, dans la province de Hainan, dans le sud de la Chine, le 3 mai 2024.
©HECTOR RETAMAL / AFP

Dark side of the moon

Le but de la mission Chang’e-6 est de collecter deux kilogrammes d’échantillons lunaires et de les ramener sur Terre à des fins d’analyse.

Une mission complexe, mais aussi une première mondiale. La Chine a lancé ce vendredi 3 mai la sonde spatiale Chang’e-6 pour collecter des échantillons sur la face cachée de la Lune, a annoncé l’agence officielle Chine nouvelle. Une fusée transportant la sonde a décollé du centre de lancement spatial à Wenchang, sur l’île de Hainan, dans l’extrême sud du pays, peu avant 11 h 30 (heure de Paris).

La mission Chang’e-6 a pour objectif de collecter deux kilogrammes d’échantillons lunaires sur la face cachée de la Lune et de les ramener sur Terre à des fins d’analyse. La mission doit durer 53 jours. La sonde doit se poser dans une région du pôle sud de la Lune, le bassin Aitken, une zone très complexe et escarpée. Après avoir collecté des roches et effectué des analyses, la sonde doit revenir vers la Terre et atterrir au Centre de lancement spatial de Wenchang. 

Alors que la Chine est exclue de la Station spatiale internationale (ISS) depuis 2011, date à laquelle les Etats-Unis ont interdit à la NASA de collaborer avec Pékin, le président chinois Xi Jinping a donné un coup d’accélérateur au « rêve spatial » de la Chine. Pékin a ainsi injecté des milliards de dollars dans son programme spatial militaire afin de rattraper les Etats-Unis et la Russie.

Selon les États-Unis, la Chine déguise un programme spatial militaire sous l’apparence d’un programme civil. « Nous pensons qu’une grande partie de ce qu’ils appellent leur programme spatial civil est en fait un programme militaire », a déclaré Bill Nelson, le patron de la NASA, devant une commission chargée des dépenses à la Chambre des représentants, à Washington.

Le Monde

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